Le vent se lève, s’enfle, descend vers la maison.
Les volets claquent, les carillons chinois se mettent à chanter. Les herbes se courbent, les rosiers s’agitent, la campagne tout entière ondule. Tout s’enroule, se déroule, se cabre et s’agenouille, ballet contemporain de retenues et d’explosions.
Immobile, j’accueille la chaleur de ses caresses dans le soleil du soir et, dans cette torpeur exaspérante des corps terrassés par l’attente, monte en moi une envie d’orage.
Adamante Donsimoni (sacem)
28/05/2018
Une envie d’orage
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C'est très très beau...
RépondreSupprimerOn sent tout à fait l'orage qui monte.
Merci pour ce partage, Adamante.
Passe une douce journée.