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Romano, les lettres à Grand-père








 Ce n'est hélas pas une grande surprise. Depuis l'an dernier, toutes les lectures prévues ont été reportées. 
Nous ne prévoyons plus de dates, nous attendons. 
J'espère surtout que ces lieux, essentiels à notre vie culturelle, ne connaîtront pas de difficultés irrémédiables car nous en avons un besoin vital.

 

Toutes mes pensées vont à Philippe Brizon pour l'Agora, à Dominique Casays  pour les Temps du Corps, à Christian Cazaubon pour le Café Vert... Si je suis triste de ne pouvoir tenir ces lectures, je le suis plus encore pour eux qui ont dû cesser toute leurs activités vis-à-vis du public.  

 



Ce qu'est Romano ? 

En attendant que vous-même puissiez le découvrir, je laisse à un lecteur et ami, Serge de la Torre, le soin de vous en parler :

 


 

Voici un titre ! 

Une énigme, plus qu’une porte d’entrée vraiment transparente !

Et bien malin, qui de là, peut déduire ne serait-ce que l’essentiel du contenu. 

Ce livre se savoure, il se ressent autant qu’il se lit. 

« Romano » d’abord ! 

Une pirouette qui vaut la peine de la curiosité et le détour de la lecture. 

Il ancre (encre) semble-t-il un destin dans une anecdote, une dette enfantine… 

Les Lettres, ensuite… 

Certes, il est bien question tout au long du livre de missives, mais reste la question pour le lecteur de bien comprendre où s’origine ces écrits et à « qui » ils s’adressent. 

On n’est pas, avec ce recueil, forcément loin de l’œuvre diaristique, ou de l’échange épistolaire (surtout dans un sens, quoique …) mais on en déborde largement le fond : ici la quête est personnelle, et touche autant à l’expression poétique, qu’au partage d’une expérience intérieure essentielle.

La poésie retrouve, là, son essence première, celle que lui donnait les Grecs, pour qui elle se confondait avec un pouvoir « divin » et avec les origines de l’Univers.

« Romano » est de plus structuré dans sa forme, autant que dans son contenu. 

Ponctué de tankas, après chaque adressage en prose,  ceux-ci font apparaitre la quintessence de chacune des lettres. 

Elles sont, d’ailleurs relevées de quelques photos frappantes qui donnent à l’œil le temps de l’esthétique, le temps de se projeter et respirer.  

Faut-il dévoilé (si tant est que c’est possible) « qui » est ce Grand-père que le livre dévoile lentement, page après page et jusqu’à la dernière, tout en les précédant chacune ? 

Sans doute vaut-il mieux ne pas le faire.   

« Dé-finir », ne devrait-il pas étymologiquement conduire hors des limites, plutôt qu’à cerner la réponse impossible de mots supplémentaires.  

Elle n’en mérite pas moins que le lecteur se laisse gagner par cette question et qu’il plonge à la suite de l’auteure en quête de ce « Grand-père » qui nous concerne chacun, afin de nous ouvrir à des vécus possibles et fort sincèrement partagés dans les divers textes. 

Il y a dans ce livre, des passages d’une bien  fine sensibilité, d’une humanité profonde et d’une sagesse vécue sans, pourtant, aucune prétention à rien conduire, ou rien indiquer à quiconque. 

Une quête décrite, oui, un vrai chemin d’expériences (reçues et/ou ressenties) en termes de qualités et d’images, à diverses grandes heures d’une vie qui se vit comme simple, actuelle et engagée : un cri de révolte parfois nourri de la confrontation à l’absurde ou à l’injuste. 

Un livre où la poésie se conjugue en vers comme en prose, où la musique et la polysémie des mots sont portées par un cœur ouvert, en dialogue avec la Vie qui l’anime et l’entoure.  

Serge de la Torre




Vous pouvez commander le livre auprès de moi
-dédicacé-
via le formulaire de contact
ou encore sur les sites habituels (FNAC, Amazon...)

 


 





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