Mille éclats de blanc criblent le
gris du ciel des dérives humaines. L’amnésie des racines fait la folie du monde.
Les racines… Entend-tu leurs murmures ?
Elles sont là, en vert
fleurs offertes au printemps
poudrées de pollens
La courbe d’une herbe, l’épi qui
balance son rêve d’or vers le sol, dans un bourdonnement d’abeilles, me
troublent jusqu’à me faire oublier tout ce qui n’est pas vert. Et je perçois le
vent qui caresse ce trouble et me ramène aux origines.
Plus rien n’existe
ma vie est en osmose
avec l’oubli
Plus de radeau de la méduse, plus
de chairs décomposées, plus de damnés en devenir, juste un carré de liberté là,
devant moi, sous le soleil. Simplicité de l’accueil de ce qui s’offre sans rien
attendre, et me comble.
Du blanc, du jaune, de l’or
l’amour des herbes folles
dissout l’angoisse
demain sera rayonnant
c’est ainsi, car je le veux.
©Adamante Donsimoni (sacem)
Photo marine Dussarrat |
Merci Adamante
RépondreSupprimerBien sûr j'aime cette joie soudaine que tu nous décris et cet espoir qui revient contre vents et marées...
J'aime aussi...
RépondreSupprimerMerci pour ce partage, Adamante.
Passe une douce journée.
Le regard ouvert sur les beautés de la nature purifie et rend heureux. c'est ainsi car la nature est naturellement généreuse.
RépondreSupprimerne pas fermer la porte à l'espoir et préférer les marguerites réelles. ou en créer comme tu sais bien le faire merci
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