Photo prise au lac Daumesnil |
Sous le ciel déprimé d’un printemps trop frileux, un lac convulse entre ombre et soleil. Bouche béante, en un dernier cri torturé de silence, un cheval s’est noyé, comme se noie l’espoir des cœurs fermés.
Un hennissement
ultime sursaut de vie
-voracité humide
Des branches esseulées ondoient entre deux eaux. Le souvenir de l’ether lutte contre le poids, mais demain sera vase. À peine quelques bulles crevant à la surface l’instant d’avant l’oubli.
Abandon de l’air
des plumes aux nageoires
l’ultime porte
chemin de transformation
la forme est illusoire.
©Adamante Donsimoni (sacem)
... L'ultime porte...
RépondreSupprimerPour mes chevaux tant aimés et partis ils se sont contentés du pré, du bois, de leur territoire, et pour d'autres partis ailleurs je ne sais pas, mais j'espère que pour tous le paradis des chevaux les accueille comme ils le méritent !
En te lisant je pensais au premier film dont je me souvienne... Crin Blanc.
RépondreSupprimerC'est émouvant...
Des bulles
RépondreSupprimerpour quelques larmes
une porte ultime
pour un au revoir
hennissement
abandon
un passage air-eau
lui s'étouffe
moi je frissonne
la noyade m'oppresse
quelque soit la forme
je lui souhaite
un heureux lendemain !