Peintresse bionique
petite fable
Pour ramasser les noix de coco et en faire de l’huile, on met des singes en servitude.
L’ingéniosité humaine n’a pas de limite.
Allez les petits
grimpez, vite, vite, vite
la noix n’attend pas
la journée vous paraît longue,
et la nuit, dans vos prisons
Il paraît qu’au pays des arts, quelque part sur une planète où l’Ego frôle le sublime, il en fut une qui utilisa les bras, les jambes, et un peu sa tête, quand même, à un pauvre gars qui passait par là, pour lui faire réaliser son grand œuvre.
« Grimpe à l’échelle
j’ai de l’art à te passer
écoute et obéit
tu n’es jamais qu’une excroissance
pour moi la gloire, pour toi l’oubli »
« Pourquoi pas » se dit l’homme de main, « les brosses me changeront de mes outils ». Et voilà qu’il se prend au jeu. Il « peindouille » du haut de son perchoir, sous la dictée de la Sérénissime artiste. Quel bel instrument c’était là ! Cet homme, qui n’en était plus vraiment un, était devenu l’extension, palpitante de génie, d’une "peintresse" bionique.
L’art, je vous le dit
est souvent d’avant-garde
et parfois sans scrupule.
©Adamante Donsimoni(sacem)
C'est une jolie fable... tu as été inspirée.
RépondreSupprimerJe suis restée de marbre devant ce tableau... par contre, ta page de l'herbier m'a séduite.
Bises et douce journée.
Loin de la servitude
RépondreSupprimerproche de l'esclavage
commander sans savoir
obéir sans comprendre
la tête et le bras
dissociés de leur corps
Proche de la servitude
loin de l'esclavage