Photo Gérard Bouquin-Destal©
La plainte du vent
Chemin de fleurs, les parfums flottent comme une voile gonflée, chargée de pollen.
L’ombre d’une buse plane sur l’or des blés.
l’été bourdonne
les élytres enfiévrées
chantent l’extase
Moins de couleurs pourtant sur le bord des chemins, c’est la rançon due au progrès.
quelques fleurs des champs
offrent encore leur cœur-
appel des abeilles
Quelle solitude dans les herbes, un nouveau petit poucet a oublié son chemin. Une ouvrière est morte, loin de sa ruche.
petit corps poudré
abandonné à la terre-
la plainte du vent.
De l'été à l'automne, l'éphémère vit et meurt, c'est le lot d'une partie de la nature... courte et vive existence, merci à toi, bises, JB
RépondreSupprimerOui, et quand en plus se rajoutent les pesticides, la belle nature s'effondre.
SupprimerCoucou Adamante,
RépondreSupprimerQuelle bonne idée tu as eue.
Très belle cette balade au cœur de la nature. Un souffle de délicate poésie
Bonne journée à toi
A bientôt
Merci, Martine, de m'avoir accompagnée sur cette balade.
SupprimerJe viens de refaire une belle promenade estivale à travers tes mots... Bonne semaine
RépondreSupprimerAbeilles et soleil, le pollen de nos vies, le feu qui réchauffe. Bonne semaine à toi aussi.
Supprimerj'en ai vu peu cette année, des abeilles. Où étaient-elles ? Etaient-elles ? Et pourtant j'en ai vu aussi mortes dans l'herbe. Il a fait si chaud et si sec.
RépondreSupprimerLa plainte de tes mots est comme le chant du vent
merci d'avoir initié cette page
Je te remercie aussi, c'est un bonheur pour moi que ces retrouvailles, l'abeille est notre ambassadrice.
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