La colline monte à l’assaut du ciel, accroche ses fleurs, ses herbes, ses buissons aux nuages qu’un arbre à l’agonie, esseulé tout là-haut, semble implorer
l’eau a reflué
la terre la lui a ravi
vaine fut la lutte
Un nuage éléphant se rit de ses prières, il suit les courants de l’espace vers d’autres contrées éloignées, d’ici là il aura changé d’aspect et le ciel, ici, sera redevenu d’un bleu d’une froideur absolue, sans la moindre trace de brume
tout s’en fuit un jour
tout se ruine et se dessèche
sous la loi du temps
un instant pour babiller
un autre pour disparaître.
Adamante Donsimoni ©sacem
23 avril 2022
photo Marine Dussarat pour la page 197 de l'Herbier de poésie |
Il a joué sa partition, d'autres suivront, la roue tourne...
RépondreSupprimerContraste entre la vie protégée et la vie ou ce qu'il en reste, dans le vent. Je ne sais pas s'il y a une loi du temps (et lequel, celui des horloges ou celui des baromètres ?) une ou plusieurs loi ou hasard ou autre chose. Ce que je sais, c'est la part délétère des humains dans cet orchestre.
RépondreSupprimerC'est à chacun de donner du goût au temps.
RépondreSupprimerMerci pour tes pages, Adamante.
RépondreSupprimerJ'ai aimé celles que j'ai lues, même en retard.