Au lointain le rythme des percussions nous entraîne vers nos
racines, et ça résonne au cœur du corps dans la chaleur d’une nuit universelle.
Les notes s’envolent, se délient, serpentent, les peaux ruissellent leur parfum
primitif. Les corps se cherchent, le trouble remonte du profond des âmes où le
savoir disparaît sur l’autel des espèces. L’inexplicable en chemin s’écrit en
arabesques de feu et d’eau sur les pages glacées d’un livre des origines. Le
sacré se nourrit d’humeurs, de sang répandu sur la pierre, du martèlement
hypnotique des tambours chaman explorant la Terre mère, exprimant la mémoire
des abysses primordiales où le premier frisson fit exploser la vie. Livre
toujours ouvert et pourtant invisible, révélé par l’expression spontanée de
quelques lignes de soleil tracées sur l’expression architecturale d’une œuvre.
©Adamante (sacem)
d'après un tableau de MarHak
(partition de vie)
Je pense que les hommes ont toujours fait de la "musique", ça nous colle à la peau... elle réunit comme une fête !!
RépondreSupprimerC'est magnifique.
RépondreSupprimerMerci pour ces mots offerts, Adamante.
Passe une douce journée.