Du dedans retrouve le ciel
En toi est l’infini
L’horizon qui s’étire
Tout au long de ta vie
Et sur lequel
Comme un oiseau au long cours
Tu planes en observant le monde
Chaque mouvement est un enseignement
Chaque rencontre une lueur
Grotte aux merveilles ou paradis
Afin d’éviter l’enfer
Du dedans
Il te faut retrouver le ciel
En toi
Et t’y baigner
Il n’est nul autre endroit
Où retrouver la paix
Du dedans retrouve le ciel
Et prie
Non pour avoir
Mais rayonner ce trop plein d’amour qui se donne
Sans jamais rien te demander
Du dedans retrouve le ciel
Car c’est ici que tout se crée
Qu’en germe sont tous les possibles
Sans jamais te désespérer
Dans le grand athanor de l’espoir
Qui est foi en la vie
Du dedans retrouve le ciel
Et sois.
Adamante Donsimoni ©sacem
8 mars 2025
09/03/2025
Du dedans retrouve le ciel
09/10/2023
J'ai fini de me taire
Je ne me tairai plus
Je revendiquerai ma folie
Ma soif de lumière
Et mon désir de paix
Je révèlerai ma force d’âme
À moi-même
Et au monde
Je dévoilerai qui je suis
Ma nudité première
Ancrée dans cette vie
En forme, en vibration
Le temps n’est plus à s’effacer
À se laisser effacer
À se voiler
À fuir sa propre réalité
« Je suis ce que je suis »
Je suis
Ce moi profond, le Soi
Révélé à moi-même et
Désormais assumé
NON !
Je ne me tairai plus
Je réaliserai ma vie
Libre de la peur
Il n’y a rien à perdre à se réaliser
Et plus aucune gomme
Jamais
Ne pourra effacer
Qui je suis
Dans la lumière.
Adamante Donsimoni
©sacem-musicstart
9 octobre 2023
27/06/2022
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Photo ©Adamante Donsimoni |
Le chat de la lézarde
Le chat s’est faufilé par une lézarde du mur de la maison de retraite.
je le vois de dos
il observe le jardin
caché à mes yeux
Derrière ce mur vieillissant sous l’effet des intempéries, d’autres se lézardent, sans bruit, isolés du monde, privés de vie, effacés aux regards. Il est de bon ton dans notre société de masquer ceux qui dérangent.
un monde sans vieux
le doux rêve du jeunisme
illusion des murs
Mais la mort, face cachée de la vie, se moque de la peur, aucun mur n’y peut rien. Le temps, l’usure lui ramènera, à leur tour, ceux qui la fuient.
première ride
prémisse d'un adieu
un sillon de tendresse
on peut lire sur un visage
le grand art de la vie.
Adamante Donsimoni
24 juin 2022 ©sacem
06/11/2020
Le corps rivière
Par tant de souffrances, le monde a perdu sa couleur. Il faut qu’il la retrouve.
Il y a, dans chaque particule de création qui en assure la cohésion, ce qui lui est nécessaire, et cela se respire. C’est par l’air que la guérison arrive, par le geste vers le cœur de la vie que s’accorde notre cœur à son rythme. C’est par la grande respiration du corps qu’arrive la liberté.
Le corps est une rivière parcourue de courants, ne rien retenir, tout accueillir et se nourrir de ce qui nous est nécessaire, et qu’il dépose en nous. Le corps est une rivière ancrée à la terre et voguant avec elle dans l’espace nourricier.
Que pourrions-nous tenir, alors que le nécessaire nous est offert ? Offert à l’unique condition d’accueillir et de lâcher, ne rien vouloir et tout avoir.
Laisser respirer ses cellules et s’abandonner au rythme des flots.
C’est cela la couleur, c’est cela le bonheur.
Cela, c’est la vie.
Adamante Donsimoni (©sacem)
5 novembre 2020
14/05/2020
Pour un arbre
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Cèdre du Liban - RP 93 - Photo Adamante |
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Platane d'Orient planté en 1814 - Paris - photo Adamante |
10/10/2017
Le journal des herbes
Sept jours de septembre 2017, passés à écouter les herbes
Vendredi
Des perles de lumière sur les herbes
Samedi
Regard
Dimanche
Le juste milieu
Lundi
Flash
Mardi
L’histoire sauvage
Mercredi
Après la pluie
Jeudi
Danser sur les plates-bandes
©Adamante Donsimoni (sacem)
14/04/2017
Le monde se rêve

20/02/2017
L'abandon à la vie
10/12/2016
Bien sûr je rêve
Bien sûr je rêve.
En ouvrant les yeux sur les ombres des murs entre lesquels je m’abandonne au sommeil, livrée sans défense à tous les possibles du risque, je sais être en songe et la conséquence d’un rêve. Un rêve qu’un autre, dans une autre dimension peut-être est en train de parcourir.
L’horloge biologique nous oblige à nous abandonner au sommeil. Est-ce pour cela que la nature en son infinie sagacité a créé la nuit pour nous y plonger dès les paupières closes ?
Je n’attends pas de réponse. Il est en moi une profondeur qui ressemble à la nuit dans laquelle je tends à m’enfoncer pour trouver cette joie si paisible à laquelle j’aspire depuis le premier cri. L’abandon m’est devenu une seconde nature, ou peut-être la première, ma nature originelle, celle oubliée une fois la première goulée d’air avalée.
La musique parfois nous convie à ce voyage et des voix nous y projettent. La palpitation des baffles, quand la membrane se gonfle et m’envoie ses vibrations au centre de la poitrine, me mets en un état second. Je reçois de toutes les fibres de mon corps et mes poumons font de moi une chambre d’écho. La voix de la quatrième saison de Léonard Cohen m’envahit jusqu’à ces profondeurs qu’il vient juste de rejoindre. Avec elle j’oublie tout ce qui n’est pas abandon. Je plonge dans cette douceur d’ombre prégnante parcourue d’ondes, c’est l’amour.
La contrebasse rythme ma descente. Les nuages me portent jusqu’aux profondeurs stellaires épanouies tout au fond de moi.
l’infini
la vie
silence et paix
le vent
libre
le vent et moi
voguant sur les nuages.
©Adamante Donsimoni (sacem)
29/06/2016
Le grand cirque de la nature
Son dessin s’étire, ondule à la surface de ses rêves. Son trait serpente, flâne comme les badauds musardent en sifflotant. Les fleurs de son printemps intérieur parsèment sa création.
Ils sont si tristes les murs de la ville, si plein d’ennui ! Alors il les maquille. Et voici que commence la grande, la formidable représentation du grand cirque de la nature. Jacques Prévert en Monsieur Loyal, du haut de son ciel où dieu est un grand lapin qui connaît la musique, harangue la foule sous les roulements de tambours :
« Venez, venez, grands enfants, petits enfants, enfants du troisième âge, enfants du premier âge, venez. Quittez les rails, partez à l’aventure, cueillez la vie, cueillez les rires, faites-en des bouquets et offrez les autour de vous ! »
André Hardellet qui a revêtu la salopette du peintre rajoute :
« Choisissez le chemin le plus long pour aller, faites des détours, alanguissez-vous dans ses méandres, partez à la conquête de la liberté ! »
Alors comme pris d’une envie irrépressible de bonheur, ceux qui les écoutent, qui les regardent, sentent vibrer en eux le germe de la vie, cristal pur et inaltérable de la magie.
©Adamante Donsimoni (sacem)
AttentatCe matin je pense à la folie d'un monde qui inscrit sur la Terre, en lettres de sang, sa volonté de domination. La main qui tire n'est qu'instrument dans celles des puissants qui règlent leur comptes hors de leurs frontières territoriales et économiques.
24/06/2016
Danse rituelle.
22/12/2015
Le feu les ombres
21/12/2015
L’instant paix
L’été, la fraîcheur du matin, le bonheur à petites goulées, fenêtre grandes ouvertes.
Plaisir d’un souffle sur la peau, détente de l’esprit, expression heureuse de notre nature végétale qui s’exprime enfin dans sa nudité originelle.
Être là. Respirer en conscience cette densité dansante que j’ai découverte pour la première fois à Meynardier, dans la Creuse, allongée sur un dolmen, sous un ciel d’un bleu absolu, après une séance de Qi Gong. Baignée dans les flux de cette matrice universelle, au centre de cette soupe primordiale de lumières d’un blanc étincelant qui virevoltaient suivant un schéma qui ne devait rien au hasard, j’ai compris, que chaque être, de quelque nature qu’il soit, est fait, prend, vit et participe de ce grand souffle de création, il en est. Au sein de ce corps infini, nous sommes liés à tout, influençons le tout, ne formons qu’une seule et unique entité.
De cette expérience qui a bouleversé ma vie, j’ai acquis la conviction que j’étais une particule de cet univers où tout se fait, se défait, se construit, disparaît selon nos pensée, nos peurs, nos espoirs.
Car nous sommes créateurs de nos rêves, car nous sommes créateurs de nos peurs et souvent nous rêvons de travers, concrétisant ainsi nos pires cauchemars. Nous pleurons le passé, craignons l’avenir, cimentant au présent notre prison de solitude et de détresse.
Nos rêves, ces rêves que nous avons la faculté de créer se situent au présent. Le passé n’est que mort, l’avenir n’est que vide, seul le présent existe. Ma force, ma capacité de créer, n’est ni derrière ni devant, elle est à l’instant où j’écris à l’instant où je pense, à l’instant que j’emporte avec moi d’instant en instant, comme un chien fidèle.
Je me dois d’avancer, fermement ancrée dans l’instant rivé au cœur.
Si je rêve, en projetant mon rêve dans le vide de l’avenir, de quoi sera-t-il fait ? Comment puis-je savoir si je serai là demain, baignée dans la matrice de la création que demain ne contient pas encore ?
Ici, maintenant, la matrice est autour de moi, me contient, me pénètre et me crée, c’est là qu’est ma vie, c’est là que j’ai pouvoir sur elle. Certes, je peux l’imaginer, me projeter par la force de mon mental dans un demain hypothétique et abstrait, dans l’irréel, l’illusion, la béance. Il m’est impossible ainsi de concevoir car je n’ai aucun élément pour créer. Ainsi, mes pensées les plus positives, inutiles, s’envolent, se perdent, se diluent dans le rien. Il leur manque un ancrage, une matière susceptible de la concrétiser, moi.
Je pense, ma tête conçoit, trace la forme, mais ma conception ne peut se vitaliser qu’au-dedans de moi puisant dans les sentiments qui m’animent. Ainsi, le bon comme le mauvais se nourrissent de l’instant, ainsi la guerre, ainsi la paix. Un choix individuel entre peur et amour.
L’émotion est en quelque sorte le combustible du sentiment et le sentiment le feu qui concrétise nos pensées. À chacun d’y prendre garde.
Depuis toujours je n’ai toujours bien retenu que le bonheur et quand on me demandait :
- « Quel est ton but ? Je répondais : - « Être bien ! » Surprise de la surprise que je provoquais.
Pour trouver la paix, (être bien) j’ai toujours fais en sorte de me tenir au centre de cet infini rassurant que je nommais Grand Père. Il a accompagné mon enfance et m’accompagne encore de sa présence, me parle sans mots, m’enseigne.
Grand Père, c’est l’horizon magique où les yeux boivent l’univers. C’est la révélation de Meynardier, je respire au centre de son océan de lumière et partage avec le Tout la forme pensée de mes rêves en la rayonnant par le cœur. J’éclaire ainsi le rubis qui vit dans ma poitrine et sa chaleur se diffuse dans tout mon être. Je n’attends rien, je suis comblée, car cette radiance c’est l’amour, la paix indispensable à la traversée de la vie.