L’immensité ne lui suffit pasIl insiste pour entrer le ventJe sors pour le calmerLui dire qu’il n’est pas seulLui expliquer que je ne peux pas passer la nuit dehorsQue je suis une humaineQu’il me faut un toit pour dormirMais aussitôt il me prend dans ses brasIl me coupe la paroleIl me pousse, m’étouffe, me bousculeEt soudain j’ai cinq ansJe me surprends à rire aux éclatsIl ne faut pas le lui direJ’adore quand il me fait tourner la tête !Adamante ©sacem
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02/11/2017
La fille du vent
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J'aurais ri aux éclats, avec toi, en me laissant griser par le vent...
RépondreSupprimerQuoi de plus grisant que de partager ce rire. Merci, Annick.
SupprimerLes tziganes se disent "peuple du vent", nous semblons en tout cas en être les jouets et parfois les enfants.
RépondreSupprimerIl vient de si loin que le plus dur est de se mettre à son écoute.
Un thème qui aura offert de belles pages
J'aime tout du vent, n'est-il pas à notre image ? Mais je devrais dire ne sommes-nous pas à son image. Ce serait plus juste. Merci, Serge.
SupprimerJ'adore !!!
RépondreSupprimerC'est tout à fait ce que je ressens... :)
Merci pour ce moment d'enfance, Adamante.
Passe une douce soirée.
Nous sommes filles du vent et nous goûtons aussi l'ombre protégée des bibliothèques où il ne pénètre que par le souvenir. Merci, Quichottine.
SupprimerJ'aime tout ce qui est intense, fort, captivant.... et ton vent qui t'enlace et te submerge d'émotions me plaît bcp !
RépondreSupprimerMerci Adamante
Bises
Merci Luciole, nous partageons le même amour pour les éléments forts qui nous font toucher ce qu'est la puissance en nous montrant notre si grande fragilité.
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