Il
s’étire entre terre et ciel, il balance doucement les reflets moutonneux et
sombres des nuages
Loin,
à l’horizon
quelques
sommets, la neige
et
là-bas, le froid
Les
buissons impassibles observent du rivage le flot ininterrompu de ces porteurs
d’eau, voyageurs infatigables qui traversent les airs, masquent le soleil.
La
terre humide
se
transforme, voici la boue
aux
pieds des herbes
Nul
ne se risque sur les rives. Le lac médite sa nature profonde dans le silence
d’un hiver trop mouillé.
©Adamante (sacem)
http://le-champ-du-souffle.blogspot.fr/
J'aime cette méditation, même si je n'aime pas du tout notre hiver trop mouillé.
RépondreSupprimerMerci pour ta page, Adamante.
Passe une douce journée.
Un hiver qui n'en finit pas de pleurer, mais sur quoi pleure-t-il donc ? La question se pose quand la terre n'absorbe plus son message...
RépondreSupprimerJ'aime particulièrement le fait que tu n'aies négligé aucun des aspects de la photo de Marine.
Une belle poésie à fleur d'eau ..merci de ton passage Adamante
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