Dans
le cercle de l’arène, derrière une palissade, la solitude poisse la terre qui
accompagne les entrées et fuse au-delà de l’ombre.
Deux
cornes pointues
le
taureau se prépare-
une
ombre en devenir
Tout
ici semble vouloir l’effacer. À peine une esquisse de vie, apparition sur un écran
d’au-delà.
Pas
de surprise
une
issue bien définie
et
c’est la mort
Fascination
du sang non encore déversé, et dont la foule crie sa soif. Extase des voix glorifiant la torture.
la
bête humaine
exhale
son odeur
c’est
à vomir
Bientôt,
genoux en terre, les flancs gluants de rouge, les nasaux écumants, plus noble
que jamais, il s’inclinera, vaincu par la bêtise.
Somptueux
taureau
quand
ton regard s’éteint
à
quoi penses-tu ?
Adamante
Donsimoni (©sacem)
La mort des animaux dit de boucherie me fait peine, tout comme celle-ci d'ailleurs, combattre pour qu'elle issue finalement… la même ! Je ne suis pas dans la tête du taureau mais on peut supposer qu'il voit venir son sort, il n'est pas de bois, merci, jill
RépondreSupprimerje pense à l'entrée dans l'arène qui doit surprendre le taureau jusqu'à l'ouverture du toril il n'a jamais vu un homme autre que sur un cheval... et il aura 20 minutes pour le découvrir.
RépondreSupprimerA quoi peut-il penser ? Il doit s'étonner et se révulser devant l'acharnement des hommes...
RépondreSupprimerPauvre animal! Cela me broie le cœur. Très beau texte Adamante
RépondreSupprimerBon we
Je ne sais ce qu'il pense... peut-être se souvient-il d'un autre poème... La mort du loup.
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