Notre monde, de plus
en plus déboussolé, m’amène à me poser bien des questions.
Entre autres, que
faire, quand on vit dans le monde du Dr Folamour, quand le mensonge est tel que
nous n’avons plus aucune confiance dans nos dirigeants piégés par l’araignée de
l’intermondialisme et du capital ?
Que faire encore
quand les soutenants de la théorie du complot paraissent plus censés que ceux
qui doutent, se moquent et se disent « ce n’est pas possible » ?
Le monde a évolué
depuis Gavroche, quelle forme de combat pourrait encore nous libérer des
chaînes et de la destruction programmée de notre monde ?
Certes, ce monde a
encore besoin de Passionarias, de Bolivars, de Mandelas, de femmes et d’hommes
qui luttent et qui croient en la paix et l’harmonie possibles des peuples. Il
faut des voix pour témoigner de l’incurie et éveiller les consciences.
Mais dans ce monde,
sous contrôle technologique (la nouvelle force des nantis) le combat est de
plus en plus inégal. La naïveté de
penser « ce n’est pas possible » et les peurs entretenues par les
« merdias » creusent notre tombe. J’en arrive à me demander si toutes les fakes news allant
contre ce monde ne sont pas préférables au doute si elles peuvent amener la
prise de conscience que le torchon brûle.
Que faire enfin
alors lorsque l’on ressent dans sa poitrine un tel abîme d’impuissance,
lorsque plus rien ne semble possible, que nous perdons pied, que nous ne savons
plus que faire ?
Je ne vois qu’une
seule chose à faire, c’est abandonner de faire, c’est ouvrir son cœur
s’abandonner à l’amour et aimer. Quand il n’est plus de protection possible,
oui il faut s’abandonner, lâcher prise, ouvrir grandes les portes du cœur au
lieu de les fermer. Car elles sont bien fragiles ces portes, bien perméables,
elles ne nous protègent de rien. Il nous faut les ouvrir, aimer comme on se noie, plonger dans la
vibration de l’amour et, comme un enfant physiquement désarmé, sombrer en lui
sans rien attendre, animés par la reconnaissance éperdue de notre impuissance.
Alors le miracle se produit. Lorsque notre petite identité personnelle est
englobée, contenue au centre de cet océan de vibration, nous sommes alors capables d’aimer
comme seule la lumière sait aimer, sans distinction. Alors l’amour vibre
jusqu’à la moindre cellule de notre corps physique, nous le rayonnons. À cet
instant nous recouvrons la vie, la joie de vivre. La crainte de la mort, que la
vie porte en elle depuis notre premier cri, disparaît. Nous sommes.
La mort n’est rien
pour un cœur ouvert, aimant sans aucune autre attente que d’aimer, que d’être
une infime partie de l’amour. C’est en quelque sorte ramener son âme dans le
liquide amniotique de sa vibration.
Quand on vit dans le
monde du Dr Folamour, je ne vois pas d’autre solution que d’aimer, que de se
reconnaître dans l’amour. L’amour est la seule force susceptible, de vaincre la
voracité des puissants, et de nous offrir l’opportunité de créer le monde que
nous espérons. Il n’est pas de
force plus grande que celle de l’amour.
Ce n’est pas vous qui
me contredirez, Grand-père, comme vous écrire m’éclaire, que ferais-je sans
vous ?
20 avril 2020
Bonjour Adamante, il me revient souvent à l'esprit, et par ces temps épouvantables pour l'humanité, une dame tout Amour, sœur Emmanuelle, ne possédant rien que son amour pour offrir aux pauvres des bidonvilles sa personne toute entière désintéressée… ce qui aujourd'hui a disparu !!
RépondreSupprimerAh l'argent, l'argent qui salit tout… pas de vie sans veau d'or ! Qu'en penser aujourd'hui de ce monde mis aux arrêts par…...
Pensées amicales d'une confinée qui subit... jill
La portée psychologique de ce moment, nous n'en prendrons vraiment conscience que plus tard. C'est une véritable épreuve à tous niveaux. Merci de ta visite.
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RépondreSupprimerFallait-il que le monde brûle,
pour que l’homme comprenne
combien ses jours sont éphémères,
combien la vie est belle,
combien tout ce qu’il bâtit peut s’envoler
en fumée ?
Fallait-il que le monde brûle,
pour que l’artiste peigne sa beauté,
pour que les couleurs jaillissent de la nuit,
pour que nos regards s’ouvrent interloqués
sur le bord d’un fossé ?
Fallait-il que le monde brûle ?
Il a brûlé,
il brûle encore.
L’homme l’a regardé
a poursuivi son chemin
sans s’arrêter…
Arrêtons-nous consciemment,
pour ne pas repartir comme avant…
ABC
Dans ce monde qui "brûle" sachons reconnaître ceux qui savent éteindre les flammes... L'amour est notre plus grand allié, pour continuer le chemin...
Merci, pour ce beau commentaire. Espérons de ne pas revenir comme avant, ce serait pire encore, très rapidement. Je crois que l'amour est la clef. Mais quelle foi ne faut-il pas avoir !
SupprimerC'est le principal, l'essentiel à ne pas oublier...
RépondreSupprimerJe ne sais pas si notre monde pourra survivre mais s'il le fait, il sera forcément différent.
Bon courage pour tout, Adamante.
Je viens sur cette page bien longtemps après. Nous ne sommes pas après loin s'en faut. Et les mois qui viennent me semblent bien trop terribles pour que l'amour y puisse lui faire barrage à lui seul.
RépondreSupprimerJ'espère pour autant que tu as pu traverser cette période sans dommage. Et que tu gardes ta belle foi en la vie.