L'abbaye dans une forêt de chênes et le Moine au bord de la mer de Caspar David Friedrich.
Avec en fond le chant nostalgique de la mer, les ruines de l'Abbaye gémissent dans le vent, concert de branches dénudées et de vieilles pierres. Les quelques arbres souffreteux, torturés, gardiens d'un passé révolu, expriment la désolation des paysages maudits
l'espace grignote
la vielle grille inutile-
la porte du vide
Quelques
herbes rachitiques s'agrippent au sable. Ces lamentables touffes
brûlées de sel de mer sont increvables, ici on s'accroche ou bien l'on
meurt, il n'y a pas de demi-mesure
un moine égaré
un pénitent sans nul doute
erre, la bure au vent
le ciel sale du crépuscule
crache son ultime lumière.
Adamante Donsimoni
10 juillet 2022
sur les toiles L'abbaye dans une forêt de chênes et le Moine au bord de la mer de Caspar David Friedrich.
Puisse contre vents et marées, la lumière briller encore pour tous ceux qui l'espèrent !
RépondreSupprimerDifficile de se projeter dans l'avenir, avis de fortes turbulences ... Raison de plus pour capter les petits instants de grâce et pour résister à la folie
RépondreSupprimerdans ce monde tourmenté et crépusculaire nous espérons une lueur de sagesse
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