Être heureux ! J’imagine que ces deux mots revêtent tant de significations pour chacun de nous qu’il serait ennuyeux que j’en dresse la liste. Chacun pour soi connaît la réponse, même si cette réponse n’est pas toujours la bonne. Car en réalité, occultée par la peur de se la dévoiler, la bonne réponse comporte le risque d’une révolution susceptible de bouleverser la vie. La crainte du tout fait accepter le peu.
Plus j’avance en âge, plus ces deux mots s’accordent à l’épanouissement de mon être dans toutes ses dimensions. Efflorescence induite le plus souvent par le simple fait de la respiration, par la conscience exacerbée de mon corps dans l’espace. Rien de comparable au bonheur matériel, et rien de plus ténu. Respirer ! S’abandonner au rythme du souffle, au rythme de l’existence.
Je respire et je vis, quelle merveille ! Il ne se passe rien, mais à cet instant où justement rien ne se passe, cette sensation de joie profonde m’habite et rayonne de moi, par les yeux, par la peau, par l’exhalaison. Je suis dans la plus pure satisfaction qui soit. Voilà que je n’ai besoin de rien, que je baigne dans cette vibration où tout s’oublie jusqu’à soi-même et pourtant se retrouve.
Enfin... parfois !
Adamante 26 septembre 2024
©sacem
Un état de conscience après le détachement de l inutile
RépondreSupprimerLe bonheur à portée de main
RépondreSupprimerà portée de regard
modeste souffle de vie
pourquoi le chercher au loin
il est simple comme bonjour
accueillant et souriant
Il se trop souvent
tout au fond du cœur
ouvrons en la porte
pour qu'il respire...