Le grand Meaulnes, obsédé par son aventure d’un surréalisme
sans fioritures*, hanté par ce lieu dont il a perdu le chemin, dessine chaque
jour la carte pour tenter de le retrouver. Il se heurte aux croisements,
s’éloigne, se reprend, hésite, recommence.
Avec l’impétuosité de sa jeunesse, il trace ainsi le
portrait de sa quête.
©Adamante (sacem)
sur Senecio de Paul Klee
* Je suis émerveillée par
le surréalisme dont fait preuve au début de cette œuvre (parue en 1913)
l'écriture de Fournier, un surréalisme dénué des fioritures usitées par le
mouvement surréaliste (1919) faisant suite au mouvement Dada (1916). On voit là
la pâte des grands écrivains qui nous ouvrent en simplicité la porte d'une
autre réalité qui jouxte notre quotidien.
J'ai beaucoup aimé Adamante... ;-)
RépondreSupprimerUn livre que j'ai beaucoup aimé.
RépondreSupprimerJ'aime ce que tu en dis.
Merci, Adamante.