Roulent les flots d’un monde moussu de détergents stériles.
Vitrine d’un entre-soi de bien-pensants se penchant sur les
misères du monde, se félicitant de tant de clairvoyance, se congratulant de
tant de générosité.
Et pendant ce temps, le prisonnier innocent continue de
croupir en sa prison plurielle, celle de tous les horizons fermés où n’arrive
pas une note de ces voix justes capables de gonfler les gosiers sur la mélodie
de l’ego.
Le chant de l’oiseau, incantation au lever du jour, a bien
plus de force pour ouvrir la porte des geôles. Cette force-là, cette magie sans
calcul, a la grâce de l’amour qui se donne par amour.
Bonjour Adamante... La politique se félicite tjs, mais le peuple n'est pas dupe... ;-)
RépondreSupprimerpeu de mots pour peu et avec force. Le prisonnier en sa prison multiple est lui aussi innombrable
RépondreSupprimerbravo et merci pour ce rendez-vous
"ces voix justes capables de gonfler les gosiers sur la mélodie de l'égo"
RépondreSupprimerMagnifique phrase qui me donne l'image d'un soufflé énorme et prétentieux.... qui retombe juste au moment de le présenter aux invités... Va savoir pourquoi j'ai cette image d'un coup ! Sans doute à cause de l'air dont il se gonfle ?!
J'ai relu plusieurs fois ton interprétation... avant de partir vers les petits oiseaux des Vosges et le cœur palpitant de 2 jeunes plein d'espoir...
Il paraît que la météo sera belle !!!
Plein de bisous Adamante et merci pour ces partages si enrichissants...
Il y a toujours eu, il y a encore et il y aura toujours ceux qui sont satisfaits d'eux au détriment des autres. Heureusement il y a toujours un oiseau qui sait, lui, ouvrir les portes.
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