Le petit bonhomme du ciel, le
petit bonhomme au gros nez, clope au bec façon Prévert et casquette façon
Hardellet, a revêtu sa cape de lumière, sa traîne d’eau. Super héros des nuages, il s’élance
au-dessus du fleuve vers deux amoureux-pétales à peine épanouis, deux amoureux
contemplatifs, si absorbés l’un par l’autre qu’ils ne voient pas le petit
bonhomme. Il s’agite pourtant, se transforme.
« Eh ! regardez-moi, regardez
votre avenir ! Regardez l’enfant, l’ange, prêt à s’envoler et ce personnage
nimbé d’une lumière sombre qui s’éloigne doucement sans faire de bruit pour ne
pas vous déranger. »
Mais le silence recouvre tout,
comme la brume recouvre le lac de leurs yeux qui se boivent.
Après tout, à chacun son tour. Le
un devient deux, le trois se dessine tandis le quatre s’efface. Chacun sait que
le carré est un leurre, que seul le cercle est réel, que seul le cercle n’a pas
de fin. Alors, pourquoi s’en faire ?
Bonjour Adamante,
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ton texte. Une douceur qui nous enlace et nous emorte sur un nuage de bleu...
Douce journée
;)
Adamante, encore merci pour cette jolie "anthologie" autour de mon collage "Avant demain, nous". Je suis comblée et pleine de gratitude.
RépondreSupprimerTa participation est vraiment superbe. Je découvre mon collage sous ton oeil affûté. Ah comme je suis heureuse de trouver Jacques Prévert dans mon ciel et d'y découvrir André Hardellet !
Après cette lecture, j'aurais bien tort de m'en faire...
eMmA-reconnaissante.
On voit souvent Prévert clope au bec en photographie... bravo pour le mélange Adamante, ça ne coulait pas forcément de source, bises
RépondreSupprimerNe pas s'en faire... d'ailleurs, moi, en te lisant, je me disais que tu n'as pas à t'en faire non plus. Ta page est magnifique.
RépondreSupprimerPasse une douce journée.