Le petit bonhomme du ciel, le
petit bonhomme au gros nez, clope au bec façon Prévert et casquette façon
Hardellet, a revêtu sa cape de lumière, sa traîne d’eau. Super héros des nuages, il s’élance
au-dessus du fleuve vers deux amoureux-pétales à peine épanouis, deux amoureux
contemplatifs, si absorbés l’un par l’autre qu’ils ne voient pas le petit
bonhomme. Il s’agite pourtant, se transforme.
« Eh ! regardez-moi, regardez
votre avenir ! Regardez l’enfant, l’ange, prêt à s’envoler et ce personnage
nimbé d’une lumière sombre qui s’éloigne doucement sans faire de bruit pour ne
pas vous déranger. »
Mais le silence recouvre tout,
comme la brume recouvre le lac de leurs yeux qui se boivent.
Après tout, à chacun son tour. Le
un devient deux, le trois se dessine tandis le quatre s’efface. Chacun sait que
le carré est un leurre, que seul le cercle est réel, que seul le cercle n’a pas
de fin. Alors, pourquoi s’en faire ?