Vivre, s’incliner devant le moindre brin d’herbe jusqu’à le devenir et laisser s’effacer toute idée de séparation.
Le regard se voile
quand le cœur s’illumine
-un chant d’oiseau
Qui a pris le relais dans ce retirement où flottent des idées ? Elles passent, libres, sans importance. Cohorte insignifiante sur qui rien ne s’agrège.
Un cœur qui bat
un souffle qui va et vient
-les couleurs du vent
L’avant, l’instant, se confondent. Tout ce qui fut est là, palpitant au cœur d’un soi affranchi des frontières.
Le temps effacé
je vis mon éternité
-quelques gouttes de pluie
tout est là qui me parle
dans l’absence de tout.
Ce sera un sourire du matin pour toi.
RépondreSupprimerMerci pour cette très belle page.
tout un art de descendre en son jardin secret, "affranchi des frontières", en accordant son souffle avec ses battements de cœur !
RépondreSupprimerOh oh! profitons de ce que le robot Captcha est gracieux ce soir. :)
RépondreSupprimerJ'avais aimé Adamante ce texte la semaine dernière.
" Le temps effacé
je vis mon éternité"
Moi c'est au bord de l’océan que je vis mon éternité ou en laissant errer mon regard dans les reflets du bassin au levant. instants sublimes où mon âme a envie de chanter
Merci pour ce splendide partage Adamante
:)