Du milieu aquatique, le bleu reflet de ciel, le vert. L’air nourricier indispensable aux racines joue d’échanges gazeux à la surface du magma.
Une fougère
quelques algues alanguies
et le bois mort
Il flotte dans le courant
un grand désir d’ascendre
Le monde balbutie, expérimente formes et mouvements, couleurs et parfums. Déjà il est en partance pour sa fin. L’or du printemps est éphémère.
Vivre c’est s’user
aux frottements incessants
du temps qui passe
Le rouge n’a qu’un temps, il brûle puis doit laisser place. La cendre succède au feu, c’est la loi.
Tenir n’est pas vivre
vivre n’est pas soumettre
vivre c’est être
Vivre, c’est comprendre la nécessité de composer à chaque instant avec le chemin, de s’arrimer, racine bien en Terre, afin d’accueillir le ciel. Demeurer tout à la fois souple et droit, c’est cela la maîtrise.
L’homme déterré
déboussolé, titube
au final, noyé.
Adamante Donsimoni ©sacem
sur une toile de MarHack
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| MarHak |
Des racines colorées ouvrant les portes à une grande diversité de chemins...
RépondreSupprimerBonsoir Adamante,
RépondreSupprimerNous avons quelques points communs entre les brins. L'eau, l'enfance, les contraintes de la vie, de ses exigences. Et le Temps , impérial qui exige et qui prend...
Beau texte qui émeut
Tes mots émeuvent...
RépondreSupprimerJe crois effectivement que l'homme ne peut vivre sans racines.
Je n'avais pas pensé à tout cela en voyant le tableau.
J'aurais parlé de deux êtres sur une passerelle. L'un hésite, l'autre part.
Merci pour tout, Adamante.
Je serais heureuse de te voir participer à notre prochain livre, sans aucun souci. :)
Bises et douce journée.
C'est très beau Adamante.... Vivre, se frotter aux éléments, être dans les couleurs, dans l'enchevêtrement des algues, dans le courant, sur cette terre encore belle qui nous roule et nous aide parfois avant que l'on ne soit tout à fait noyé !
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