Louis M. Eilshemius, Le Hollandais Volant, 1908, huile sur bois, 58 x 63 cm, Whitney Museum of American Art, New York (source Sciencetips) |
Le Hollandais volant
Il se dessine dans les nuages, le diable, chemise gonflée de voiles grinçantes. Un cheval de l’enfer, surgi des eaux déchaînées, hennit dans sa tessiture de tempête.
Les marins se signent
pour conjurer le sort
Le capitaine aboie
Les vagues se tordent, fracassent leurs doigts d’eau sur la coque du navire en détresse. Il flotte dans l’air la terreur des abîmes et un parfum de gnôle.
Soudain le Hollandais
surgit comme un damné
mauvais augure
Les tripes se nouent, le cœur s’accélère. La mort, comme une putain, s’exhibe. Elle rôde sur le pont parmi les hommes d’équipage.
Parfum de peur
il faut vaincre ou mourir
le tout pour le tout
©AdamanteDonsimoni (sacem)
Il faut vaincre ou mourir, les flots et les vents sont impitoyables !!!
RépondreSupprimer(je souris en songeant au coin de ciel bleu que tu nous annonçais)
Vaincre ou mourir, c'est vrai.
RépondreSupprimerLa mort sais se montrer impitoyable avec les plus faibles, comme avec les plus forts parfois.
Merci pour cette magnifique page, Adamante.
Passe une douce journée.
et au bout du bout, finalement on meurt ... ce poème est magnifique en regard de ce tableau symbolisant la superstition humaine. et magnifique tout court
RépondreSupprimerton texte est plus beau que la toile
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