Huile sur toile : ADAMANTE |
Les oliviers
Provence et langue d’Oc. Dans le grand livre des contes, les « Îles d’Or* » d’un Mistral ensoleillent les bibliothèques. Au mur parfois s’invitent les oliviers. Là, sur le chemin de la couleur, dans les champs du midi grillés sous un ciel tintinnabulant de cigales, le vent raconte, avec l’accent, quelques poèmes, oubliés des Hommes. Mireille rêve…
Les pierres, polies sous les pas d’une foultitude de générations, conservent en mémoire la moindre parcelle du temps, le plus infime instant qui fut, le moindre baiser du vent. Réminiscences Homériques**
alors se murmure
à l’oreille ouverte du cœur
quelque antique secret
la lumière se transmet –
un enseignement sans mot
Adamante Donsimoni - 1er avril 2023
*« Le soleil semble se coucher dans un verre de Tavel aux tons rubis, irisés de topaze. Mais c’est pour mieux se lever dans les cœurs. »
F. Mistral
** Mistral est souvent qualifié de « Homère de la Provence »
https://www.geneprovence.com/frederic-mistral-poete-provencal/
https://www.midilibre.fr/2020/04/29/mistral-lame-de-la-provence,8866833.php
Bleu Provence - Salut l'artiste !
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de la Société des Poètes Français ici.
Quand pinceau et plume s'accocient ,-) Marcel Amont, on ne vous oubliera pas... amitiés, JB
RépondreSupprimerBonjour Adamante,
RépondreSupprimerLe joli sujet offert à notre créativité. Toutes les clefs nous sont offertes pour rêver. Et moi de me souvenir de ces 11 années vécues dans ces merveilleux paysages. Et Marcel Amont! J'aimais tant ce chanteur. Dans sa jeunesse il allait acheter son café chez mes deux grandes tantes, sœurs de mon grand-père maternel qui avaient une torréfaction. Ma mère nous en a si souvent parlé. :)
Mon cœur chante aux couleurs de l'Herbier ce matin!
Merci Adamante
;)
Pardon Adamante. j'ai oublié de m'identifier dans mon com' précédent!.
RépondreSupprimerLes art se rencontrent
RépondreSupprimersous le soleil du midi
les cigales chantent
Une toile superbe et une plume qui fait vibrer la toile! j'ai aimé particulièrement ce passage "Les pierres, polies sous les pas d’une foultitude de générations, conservent en mémoire la moindre parcelle du temps, le plus infime instant qui fut, le moindre baiser du vent"
RépondreSupprimerMerci, Adamante, pour ce billet ensoleillé, qui vient du sud!
Claudie
Voilà que j'entends chanter les cigales et bruire les oliviers sous ce soleil doré . Cette toile toute en lumière nous a transportées vers un ailleurs tellement bienfaisant.
RépondreSupprimerMerci Adamante.