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| Photo F.X.C |
La pluie n’avait pas cessé de tomber, et le sol rendait son eau jusqu’à inonder les abords de la rivière. Quelques arbres s’étaient couchés. Sécheresses puis pluies avaient eu raison de leur résistance. Leurs racines offraient à présent le spectacle de leurs arabesques dansant au-dessus des eaux où elles se reflétaient.
Les végétaux transcendent le visage de la mort par la beauté. Un petit passereau était venu inscrire un instant son image dans cet entremêlement de racines échevelées. C’était la vie qui s’inscrivait là, offrant à mon regard le tableau dépouillé de l’acceptation, une œuvre d’art dramatiquement belle
instant de repos
avant le prochain envol -
virgule du temps
Adamante Donsimoni ©musicstart-sacem
12 février 2024
L'HERBIER DE POÉSIES PAGE 229
Il n'a pas perdu le Nord en se posant-là, serein, juste un moment de repos insolite avant de s'envoler... amitiés, jill
RépondreSupprimerLa Nature ne perd pas le Nord, c'est nous qui le perdons. Hélas.
SupprimerLe passager du temps fragile... entre averses brutales et éclaircies flamboyantes.
RépondreSupprimerTu as raison, fragile, de plus en plus fragile.
Supprimerl'oiseau au miroir
RépondreSupprimercherche souvent querelle
à son double !
À moins que comme Narcisse, il ne finisse par en tomber amoureux. ;-)
SupprimerEn confiance
RépondreSupprimersur sa branche il navigue
sans soucis de l'heure
Une belle philosophie que de s'installer en dehors du temps.
SupprimerInstants presque parfaits où se mêlent grâce et fragilité . A conserver précieusement !
RépondreSupprimerPresque parfaits, la beauté se cache parfois dans l'improbable.
SupprimerUn oiseau s'est posé avec beaucoup de délicatesse; sur une racine émergeant à peine de l'eau ! Ce petit équilibriste symbolise l'espoir, la vie renaissante !
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