sur un tableau de Claude MonetOmbres tournées vers la lumière par désir insensé de brûlure. C’est le soir. Le feu, maître et roi, despote sublime et vénéré, grand ordonnateur de la consomption sacrée du végétal offert à la dessiccation, assure son règne sans partage.
Les moissons finiesles meules s’alanguissentsouvenir des grainsJaunes, oranges et rouges s’élancent du couchant pour incendier une ultime fois la paille dressée vers le ciel par la main de l’homme. La nuit qui s’annonce recouvrira bientôt les artères surchauffées de la Terre, mais en attendant le flamboiement des lumières bouleverse la réalité habituelle des choses. La chaleur est partout, partout le feu.Pourpres en fusionles couleurs crépitentle chant du cygne.©Adamante Donsimoni (sacem)
Claude Monet, Meules, 1891, huile sur toile, 73 x 92 cm, collection privée |
Fin août 1890, à Giverny. Près de chez lui, dans
un champ, l’artiste Monet peint de grandes meules de foin. Il s’agite soudain,
hurlant des indications à sa belle-fille Blanche :
"Une autre ! Une autre !" Mais que réclame-t-il avec
tant d’insistance ? Une nouvelle
toile, tout simplement. Le peintre s’est engagé dans une entreprise ambitieuse
: immortaliser toutes les variations de la lumière sur les meules.
Liens vers les autres peintures des meules sur Artips
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En été il y ceux qui cuisent sur les plages et puis le paysan qui se roussit le cuir aux travaux des champs, j'espère que Claude avait un chapeau de paille, merci; JB
RépondreSupprimerLa chaleur a été intense au-dessus de Giverny cet été et le ciel bleu doté de nombreux soleils couchants ! Monet se serait régalé à ce spectacle, même si les meules ont cédé la place à des rouleaux bien calibrés et moins poétiques
RépondreSupprimerIl peignait à merveille la lumière et la nature qui l'entourait.
RépondreSupprimerJ'aime Monet, j'ai adoré Giverny.
Ta page est magnifique.
Merci pour tout Adamante.