Par tant de souffrances, le monde a perdu sa couleur. Il faut qu’il la retrouve.
Il y a, dans chaque particule de création qui en assure la cohésion, ce qui lui est nécessaire, et cela se respire. C’est par l’air que la guérison arrive, par le geste vers le cœur de la vie que s’accorde notre cœur à son rythme. C’est par la grande respiration du corps qu’arrive la liberté.
Le corps est une rivière parcourue de courants, ne rien retenir, tout accueillir et se nourrir de ce qui nous est nécessaire, et qu’il dépose en nous. Le corps est une rivière ancrée à la terre et voguant avec elle dans l’espace nourricier.
Que pourrions-nous tenir, alors que le nécessaire nous est offert ? Offert à l’unique condition d’accueillir et de lâcher, ne rien vouloir et tout avoir.
Laisser respirer ses cellules et s’abandonner au rythme des flots.
C’est cela la couleur, c’est cela le bonheur.
Cela, c’est la vie.
Adamante Donsimoni (©sacem)
5 novembre 2020
Les humains cherchent le bonheur à travers les biens de consommation, être ne suffit pas, il faut avoir pour se sentir vivant...voilà ce que fait d'eux la société, paumés quand la foule ne peut plus aller dans ces centres de vente... Les plus pauvres savent sourire, les plus riches ne savent plus...
RépondreSupprimerLaisser couler la vie dans ses veines à l'ardeur de ses artères, en respirant à pleins poumons... Un bonheur si naturel que ceux qui n'ont jamais souffert ne peuvent cueillir à la racine d'eux-même...
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