Le chaos primordial, un grand
charroi d’eau et de glace, débandade printanière, terre et ciel encore
confondus au point final du coït ultime présidant la séparation. Tout est là,
indéfini, se cherchant, pressé d’être. Erratique palpitation primale d’une cohésion
balbutiante. Dans cette gigantesque cohue, les formes se cherchent,
s’expérimentent, du monstre marin au visage de l’homme. Déjà l’effroi, le cri
en gestation. Le feu naissant des eaux vaporise la vie vers ce qui bientôt sera
nuage. Et dans ce bouillon de la première heure, le profil de Bastet émerge
lentement d’une flaque solaire comme pour indiquer au monde à venir le chemin
de la sagesse.
©Adamante (sacem)
Bonsoir Adamante... Bastet déesse égyptienne, chatte ou lionne, selon... ;-) J'ai lu de beaux textes sur ce tableau...
RépondreSupprimerOn sent que tu écris "à haute voix"... ce que j'ai fait en te lisant : palpitant !
RépondreSupprimerBises et merci