Les arbres se sont invités sur la
terrasse. Le toit laisse passer la pluie. Il n’est plus aucun rire pour égayer
les murs, la maison n’a plus rien à protéger.
Les
oiseaux de nuit
y
ont trouvé refuge
dans
le silence
Il fut un temps où le jardin
fleurissait de la main de l’homme. Les arbres, spectateurs muets, gardent le
souvenir de fêtes estivales où naquirent des histoires d’amour.
Gravés
dans le bois
quelques
lettres et un cœur
disent
le passé
Le vent a brisé les vitres,
regard morne des fenêtres éteintes. L’abandon a taché les murs blancs,
autrefois resplendissants sous le soleil.
Comme
un souffle éteint
l’âme
rongée de peine
la
maison gémit
Tout revient à la Terre et les
pierres patientes attendent ce retour.
©Adamante (sacem)
|
Oui Adamante, c'est tout à fait cela qu'une maison abandonnée ainsi, certes elle a un autre charme pour les poètes, bises
RépondreSupprimerC'est souvent cela que dégage une maison abandonnée, elle semble garder l'âme de ceux qui y ont vécu, en tout cas c'est ce que nous ressentons; merci pour cette belle page
RépondreSupprimerAmitié Adamante