Mise en scène des herbes sous le soleil. Décors d’ombres
tissé de feuilles. Évidence de la lumière sous les projecteurs de l’été où quelques
écouvillons d’artifice étincellent pour séduire les roses.
La terre, l’air ne sont que crissements, stridulations, stridences.
Le vent, chef d’orchestre, dirige la symphonie des amours, tout est ivresse. Sous
sa baguette, la vie s'exalte. C’est l’apothéose des folies, tout paraît éternel.
Le monde s’embrase, le feu aspire au ciel, il jaillit, s’étire, pourtant au
sein de même de son impétuosité, les braises de l’instant enfantent déjà les cendres
du souvenir.
©Adamante Donsimoni (sacem)
Ah ce titre convient à l'été Adamante, été saison qu'on chérit... merci, jll
RépondreSupprimerLa transformation de la nature sort de tes mots d'une belle façon.
RépondreSupprimerc'est fou comme tes mots ont l'art de transformer le gris du ciel en bleu, j'entends les grillons dans la chaleur de l'été
RépondreSupprimerC'est splendide !
RépondreSupprimerMerci pour ce moment si bien raconté.
Passe une douce journée.