Qui
regarde qui ? Les enfants, en arrêt devant les figurines de la vitrine qui
orneront peut-être une crèche ou un sapin pour magnifier la fête de Noël ;
ou l’âme des figurines immobiles qui les interpelle sans mot ?
L’écoute
de leur silence fait se pointer le doigt de la gourmandise. Pour eux, le temps
s’est arrêté. La magie de l’instant éternel opère, le désir s’installe. L’empreinte
de la friandise convoitée se fixe à tout jamais dans le cœur indestructible de
l’enfance.
L’œuvre
d’art ne participe pas du vouloir faire, mais du laisser être. Elle témoigne.
Elle plonge l’observateur comblé dans la vibration d’un non agir créateur.
Je
reçois donc je crée par la redécouverte de moi-même, par le retour à la source
primordiale.
Ici,
mon enfance, délicieusement parfumée de miel et d’épices, déploie ses ailes.
Adamante Donsimoni (sacem)
sur une œuvre
d’Alvaro de Taddeo « Vor der baeckerei » « Devant la boulangerie »
Bonjour Adamante, le désir chez l'enfant est une blanche colombe, il est l'âme innocente encore à Noël... Merci...
RépondreSupprimerOui, JB, il nous en reste encore un peu et c'est vers cela que nous devrions tendre, la redécouverte de l'émerveillement.
SupprimerMerci de ta visite.
Garder le goût de l'enfance au fond du cœur et en reconnaître les saveurs au fil des ans...
RépondreSupprimerNe cassons pas tout de suite nos rêves, et gardons le plus longtemps possible nos âmes d'enfants.
RépondreSupprimerMerci pour cette page, Adamante.