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28/02/2024

Accueillir pour transmuter


Bonjour Grand-père,


J’aimerais avoir un signe de votre présence aujourd’hui, après tous ces échanges consignés dans mes lettres, sous le titre de ce livre « Romano ». Que d’années dorment en si peu de pages, ignorées, dans le silence pesant d’un rayon de ma bibliothèque.

 

Mes yeux se posent sur le vieux fauteuil Voltaire, que quelques générations de chats ont griffé de leur présence. Là aussi désormais le silence. La poupée de chiffon qui l’occupe est bien trop sage pour donner vie à cette pièce. Le silence s’impose où la vie se rétracte. 

 

Et dehors, le vent, la pluie incessante, je pourrais dire le déluge. Presque partout la terre sature et les rivières vomissent leur trop plein dans les villes, pour alimenter le désarroi des populations que la répétition des inondations transforme en désespoir. L’humidité alourdie et le corps et l’esprit, la joie qui est feu chancelle puis s’éteint. 

 

Le monde entier semble appelé à glisser dans des profondeurs abyssales. Ténèbres pressenties dont nous n’avons pas, je le crains, vraiment idée. L’eau qui est vie devenue mort ? Il semble que le temps du grand sommeil a sonné.

Que pourrais-je donc faire, Grand-père, sans votre présence ? Serait-il temps pour moi de vous rejoindre de l’autre côté du voile ? Je me sens si lasse soudain.

 

Que sera  devenu le monde si, partout demain, le soleil de la joie se noie ? Je ne puis accepter l’idée que ce demain, présent dans l’aujourd’hui, puisse éteindre la vie d’un si grand nombre d’espèces, qu’il puisse anéantir l’amour par la destruction de l’espoir. Ma vie, comme il peut souffrir l’enfant intérieur ! 

 

Je sais Grand-père, je me dois de protéger la braise enclose au cœur de la glace au moment de la débacle, et par le souffle en faire un brasier dévorant. Le futur printemps a tant besoin de forces ! Je ne veux pas du désespoir. Pourtant je ne puis que l’accueillir, nul n’est de taille à lutter contre, il est impossible d’ignorer une si envahissante présence. 

 

Le désespoir est l’enfant malade d’une  société ayant perdu le sens de l’Être pour celui de l’avoir, un avorton, une chimère. Comment le rejeter sans se rejeter soi-même ?  Mais l’accueillir en conscience, ouvrir les bras du cœur à tous ces courants de mal être, à tous ces sanglots à la dérive et les bercer, les aimer. Cela me semble indispensable pour que s’opère la transmutation. 

 

Encore une fois, écrire m’a rapprochée de vous, et je vous ai entendu, Grand-père, vous avez toujours été là. 



Adamante Donsimoni

26 février 2024 ©sacem/musicstart


Et un partage audio d'une lettre de Romano 

sur Take this Waltz de Léonard Cohen




23/02/2023

Partager sa joie !

 

Je suis sur un petit nuage 😉


        Juste un petit mot en ce jour pour vous faire partager ma joie. 

 

        Je me suis inscrite en juin de l'an dernier au concours 2022 de la Société des Poètes Français avec deux ouvrages. Le premier édité et le second en attente d’édition :

 

- Le Faiseur d’Accueil et autres Contes Ed. Panafrika

 

- Le Trait entre deux Rives - recueil de poésies en attente d'édition -


        Je viens de recevoir le résultat, mes deux livres ont été primés et ont reçu tous deux le prix Jules Supervielle. 

 

        Devenir lauréat d'un prix n’est pas une garantie lorsque l’on concourt, mais en obtenir deux pour deux ouvrages présentés, cela je ne m’y attendais vraiment pas.  


        La remise des prix se tiendra le 31 mars prochain à Paris.

 

                    Adamante


Ce livre est disponible auprès de moi 18 € + frais d'envoi 6 € = 24 €

 Il suffit de m'adresser un message. 


Pour l'envoi, il faut tenir compte de son poids  (422 g) tenant à la qualité du papier. 
Le coût en lettre suivie est de 6,39 € 

Membres de l'HERBIER 18 €


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Pour écouter un extrait de mon précédent livre : 

ROMANO les lettres à Grand-père



Tout savoir ou presque sur le livre toujours disponible auprès de moi.





 

 

06/01/2022

Comme les lèvres de l'amour

 

 Ami(e) en visite ici, Bonjour,

     Je te propose d'écouter un court extrait d'une lettre à Grand-père, tirée de mon livre ROMANO, publié aux Éditions Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud. 

        Ce livre est toujours disponible auprès de moi si tu désires une dédicace, ce qui est plus sympathique (voir le formulaire de contact tout en haut à droite de cette page), mais si tu préfères, tu le trouveras à la FNAC ou en librairie.

        Je te souhaite une bonne écoute, et n'hésite pas à m'offrir un pouce ou un commentaire, cela fait toujours plaisir. 

        Merci de ton passage, et j'espère à bientôt, la porte reste grande ouverte.

Adamante

 

 


 

 

 


 

Prix du livre : 15€

envoi postal :

Normal : 3€99

Suivi : 4€99

Recommandé : 5€99

28/10/2021

LE FAISEUR D'ACCUEIL & autres contes à l'Agora Paris




Comme je vous l'avais annoncé sur un précédent billet, je vais faire une lecture dédicace à l'Agora le 7 Décembre 2021.

 

Avant les fêtes, ce pourrait être une idée comme cadeau de Noël !

 

Vous pourrez acquérir le livre ce soir-là, ou l'apporter si vous l'avez déjà pour la dédicace.

 

La soirée sera ponctuée par de la musique, un beau moment à partager.

 

Vous saurez tout sur la soirée  ICI


& 


Tous les détails pour l'envoi sont ICI 

    (Si vous me le commandez directement).

J'ai complété certains détails.



Je parlerai aussi de "ROMANO", mon précédent livre sorti au mauvais moment en pleine période Covid. 


Vous pouvez l'acquérir de la même façon et l'apporter pour dédicace 

si vous l'avez déjà.




ROMANO page avec photo du premier tirage



Au plaisir de lire vos commentaires et de vous rencontrer si vous pouvez vous libérer le 7 Décembre.

Adamante

03/02/2021

Romano, les lettres à Grand-père

 








 Ce n'est hélas pas une grande surprise. Depuis l'an dernier, toutes les lectures prévues ont été reportées. 
Nous ne prévoyons plus de dates, nous attendons. 
J'espère surtout que ces lieux, essentiels à notre vie culturelle, ne connaîtront pas de difficultés irrémédiables car nous en avons un besoin vital.

 

Toutes mes pensées vont à Philippe Brizon pour l'Agora, à Dominique Casays  pour les Temps du Corps, à Christian Cazaubon pour le Café Vert... Si je suis triste de ne pouvoir tenir ces lectures, je le suis plus encore pour eux qui ont dû cesser toute leurs activités vis-à-vis du public.  

 



Ce qu'est Romano ? 

En attendant que vous-même puissiez le découvrir, je laisse à un lecteur et ami, Serge de la Torre, le soin de vous en parler :

 


 

Voici un titre ! 

Une énigme, plus qu’une porte d’entrée vraiment transparente !

Et bien malin, qui de là, peut déduire ne serait-ce que l’essentiel du contenu. 

Ce livre se savoure, il se ressent autant qu’il se lit. 

« Romano » d’abord ! 

Une pirouette qui vaut la peine de la curiosité et le détour de la lecture. 

Il ancre (encre) semble-t-il un destin dans une anecdote, une dette enfantine… 

Les Lettres, ensuite… 

Certes, il est bien question tout au long du livre de missives, mais reste la question pour le lecteur de bien comprendre où s’origine ces écrits et à « qui » ils s’adressent. 

On n’est pas, avec ce recueil, forcément loin de l’œuvre diaristique, ou de l’échange épistolaire (surtout dans un sens, quoique …) mais on en déborde largement le fond : ici la quête est personnelle, et touche autant à l’expression poétique, qu’au partage d’une expérience intérieure essentielle.

La poésie retrouve, là, son essence première, celle que lui donnait les Grecs, pour qui elle se confondait avec un pouvoir « divin » et avec les origines de l’Univers.

« Romano » est de plus structuré dans sa forme, autant que dans son contenu. 

Ponctué de tankas, après chaque adressage en prose,  ceux-ci font apparaitre la quintessence de chacune des lettres. 

Elles sont, d’ailleurs relevées de quelques photos frappantes qui donnent à l’œil le temps de l’esthétique, le temps de se projeter et respirer.  

Faut-il dévoilé (si tant est que c’est possible) « qui » est ce Grand-père que le livre dévoile lentement, page après page et jusqu’à la dernière, tout en les précédant chacune ? 

Sans doute vaut-il mieux ne pas le faire.   

« Dé-finir », ne devrait-il pas étymologiquement conduire hors des limites, plutôt qu’à cerner la réponse impossible de mots supplémentaires.  

Elle n’en mérite pas moins que le lecteur se laisse gagner par cette question et qu’il plonge à la suite de l’auteure en quête de ce « Grand-père » qui nous concerne chacun, afin de nous ouvrir à des vécus possibles et fort sincèrement partagés dans les divers textes. 

Il y a dans ce livre, des passages d’une bien  fine sensibilité, d’une humanité profonde et d’une sagesse vécue sans, pourtant, aucune prétention à rien conduire, ou rien indiquer à quiconque. 

Une quête décrite, oui, un vrai chemin d’expériences (reçues et/ou ressenties) en termes de qualités et d’images, à diverses grandes heures d’une vie qui se vit comme simple, actuelle et engagée : un cri de révolte parfois nourri de la confrontation à l’absurde ou à l’injuste. 

Un livre où la poésie se conjugue en vers comme en prose, où la musique et la polysémie des mots sont portées par un cœur ouvert, en dialogue avec la Vie qui l’anime et l’entoure.  

Serge de la Torre




Vous pouvez commander le livre auprès de moi  
-dédicacé-
via le formulaire de contact
ou encore sur les sites habituels (FNAC, Amazon...)

 


 





28/06/2019

ROMANO les lettres à Grand-père





J'ai parfois publié quelques lettres sur l'un ou l'autre de mes blogs. Ceux qui me suivent s'en souviendront peut-être. Mais aujourd'hui est un grand jour :

Je viens de recevoir quelques exemplaires de mon livre.

Il sera bientôt disponible en librairie.

Certes, j'ai attendu... un peu, pas mal, beaucoup même, se faire publier n'est pas un mince affaire, et le voici qui sort chez Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud.

"Les lettres à Grand père d’Adamante Donsimoni sont
un voyage intérieur où l’auteure, habitée par une quête de
beauté, au sens platonicien du terme, s’adresse à un sage
qui, loin d’être totalement imaginaire, est un grand père
tant aimé, avec qui elle a partagé de merveilleux moments
de complicité." Oumar Diagne
 
Ces promenades poétiques, ces méditations autour du quotidien qui fait la vie, ce sont  44 lettres ponctuées d'un court poème.

Voici celui-ci, clôturant la lettre "Provocation des formes" p 69

Durer ! Vanité.
tout rejoint la poussière
fi des célébrités 
le temps efface le temps
il n’est que le rien qui dure.