photo Marine
Dans le soir finissant, alors que la lumière
irradie l’océan, je marche sur le chemin de grève. Le parfum de quelques
épineux m’éveille.
Quel bonheur de vivre !
Un rien qui s’offre
avec le vent complice
et tout est parfait.
Quelques fleurs s’empourprent en cette
arrière-saison. Filles naturelles du Dieu flamboyant, enfants de la Terre où
elles accrochent leurs racines jusque dans les sols les plus rudes, elles
tirent leurs langues d’or au ciel.
Soleils et fleurs
petits astres délicats
magnificence.