Le trait s’envole, fait rouler
les vagues par la force et le talent d’un maître.
Hugo n’est pas loin qui tempête
la page. L’obscur exprime ici, si
proche du rivage, le fond des gouffres.
Nous plongeons dans les abysses
d’une âme tourmentée de houle, grinçante à force de s’adapter. Le voilier
épouse la vague, apprivoise les vents, gémit et, en petit soldat fidèle à la
vie, avance.
La
difficulté
de
chacun de nos destins ?
accepter
les changements
se
reconnaître de l’eau
maîtriser
la liberté
Rien jamais, en nul lieu, ne
reste figé. La mer est un enseignement qui s’offre dans l’accueil au regard des
voyageurs intemporels. Ce qui s’agite ici s’agite en moi. Ce qui souffre et se
plaint, ce qui lutte et se donne, c’est un cœur sans attache, ouvert sur
l’inconnu.
