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12/05/2024

Une « rengate » en solitaire



Une « rengate » en solitaire 

(à partir du renga du groupe 2 dont j’étais)

Les rengas à découvrir ici





Coucou les Brins de l'Herbier de poésie, et les visiteurs aussi bien entendu !


La vie, n’est-ce pas parcourir le chemin de l’évolution ? 

Ma réponse est oui, ce fut d’ailleurs celle de tous ceux qui nous ont précédées dans le genre. 

Je ne doute pas, vous connaissant -je le crois assez bien-, que vous ferez la même réponse. 

Les clous c’est bien, mais nous sommes en France, quand le chemin est dégagé, on traverse ! Alors j’ai traversé ! 


Je viens donc d’imaginer : la Rengate en solitaire. 


Là, dans un film, un dessin animé, une série, bref quand l’image bouge, vous pouvez imaginer quelque chose qui explose, un avatar furieux me jetant l’anathème... Et, je l’avoue : c’est beau !


C’est une idée comme ça, qui tard dans la nuit m’a traversé l’esprit et s’est traduite en un chapelet de tankas, empruntant au renga collectif (au demeurant fort beau) les petits cailloux personnels qui ont jalonné son chemin. 


« Ben té ! » comme dirait une certaine Marmotte, « V’la qu’elle nous invente une nouvelle règle ! Partir d’un renga collectif pour voyager seule ! C’est l’P’tit Poucet qui récupère ses cailloux et qui continue à compter sur ses doigts !» 


Eh oui ! la taupe que je suis a parfois le caractère d’une chèvre dont le regard soudain s’éclaire, et qui n’hésite pas à grimper aux arbres pour satisfaire son plaisir. 


Je vous partage donc le résultat. 


Et vous, aurez-vous envie de naviguer en solitaire ?


Belle journée !



Devant la barrière



devant la barrière

face à l’infiniment bleu

l’instant éternel


juste le chant des cigales

point d’orgue sur l’infini


point de l'évasion

je chevauche avec Zorro -

le lavoir coasse


tout se perd dans le lointain

ampleur de la vibration


sur l’Océan-vie

voguent des sourires perdus

leur but oublié


deux lèvres brûlées de sel

aspirent au baiser du froid


éperon de feu

puis tourbillon de poussière

un repos cendré


la roue tourne lentement

l’hiver revient à l’hiver


ce vent de douceur-

caresse sur les cheveux

les temps confondus


la tête couronnée d’or

la voix du silence fuse


Enfin !

 

Adamante Donsimoni

© sacem/musicstart