Des perles de lumière sur les herbes
En
cette fin d’été parfumée d’automne, la pluie a maquillé les herbes. L’instant
est unique, je suis sous le charme. Tout s’efface qui n’est pas lumière. Je
voyage dans une pantoufle de verre* aux pays magique du strass. Je n’attends
aucun prince. Et j’ai tout, absolument tout ce dont je peux rêver. Dans cette
dimension, les richesses matérielles n’ont aucun sens.
Le
diamant, conçu aux feux de la terre, masque sa lumière, le sage ne se répand
pas.
Mais
les herbes, par leurs racines, connaissent le grand dessous des choses, elles
en témoignent. Je découvre la richesse de l’instant qui se donne dans cette
symphonie du prisme que le vent balaie emportant avec lui une part de cet éclat
d’éternité. J’ai déjà prélevé ma part. À l’éternité du diamant convoité par les
Hommes je préfère celle de ce moment fugace et sans fin qui vit désormais aux
tréfonds de mes espaces intérieurs.
La
Terre connaît trop bien la convoitise humaine, qui porte la lumière doit la
protéger des regards avides.
Voici
l’enseignement des herbes ce matin et rien ne m’est plus précieux.
Adamante
Donsimoni (sacem)
http://le-champ-du-souffle.blogspot.fr/