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13/01/2025

Ce fini indéfini du nuage


Une matinée de brume 

Au parfum de Noël

Ce goût de nostalgie 

D’un univers opaque

D’où fusent quelques lumières


Ces révélations-là

Sont celles de l’amour

De la confiance

De l’abandon

Un berceau où l’être

En son entier

Se détend

N’attend rien

Comblé par la moindre dilatation

De l’espace


C’est comme un retour à la source

Sans débordement

Il est si naturel 

De se laisser glisser

De se déposer

De se vivre soi -

Sans crainte de son propre jugement 

Si contraignant, si limitant


Ce que je suis

Ce n’est pas cette forme

Ce visage 

Dans lesquels je disparais

Non 

Ce que je suis

C’est cette respiration

Ce fini indéfini du nuage

Cette vibration de la cellule première

Répliquée en des milliards d’autres

Palpitant en symbiose

Pour expérimenter le vivant


Message d’une brume matinale 

Au parfum de Noël

À cette brume existentielle

Si souvent engoncée 

Dans ce costume 

Que j’appelle 

« Moi »


Adamante Donsimoni 

12 janvier 2025 ©sacem


05/07/2016

Conscience





 
À l’heure où les étoiles font descendre les rêves jusqu’au lit des enfants, le sage tend l’oreille vers l’espace. 
Perplexe il s’interroge sur la finalité du monde. 
Sa grande main exprime un désarroi aussi profond que le vide après la douleur.
Venue du fond de sa conscience, comme une fée jaillissant de son âme et prenant forme juste pour lui, une voix lui murmure qu’il lui faut accueillir sans juger ni désespérer. 

Alors ses yeux se voilent, il se retire dans l’infini de la compassion, au-delà des sentiments qui bouleversent l’humanité.

©Adamante

Texte et recherche picturale "sans titre"

21/04/2013

Le désert et l'oubli


Oublier... ne rien attendre... Oublier... ne rien attendre...  Oublier... ne rien attendre... 

L’espace
infini
du désert
simple
et
beau
rémanence
d’un air
En frémissant
les mots pulsent
s’évadent
rejoignent l’infini
se dissolvent
ne reste alors
que le rien
sans voix
total 
Qu’il est doux
de s’y perdre
et d’oublier
tout
jusqu’à soi-même.
©Adamante


02/04/2013

Vivre libre


Je ne veux que le vent et l’espace
La mousse au hasard de mes pas
Rien que la nuit noire
Sans plaintes ni soupirs
J’ai besoin d’infini sous les projecteurs de la ville
Sous l’œil des caméras du monde civilisé
Je refuse l’espionnage préventif 
Je ne veux pas de protection
Je refuse la cage de la tutelle sociale
Je veux boire la liberté de l’air
Vivre mon âge adulte en conscience
Je revendique la liberté absolue de pouvoir risquer ma vie
Le droit de mourir au hasard de mon aventure
De refuser la peur distillée en images
Je veux vivre libre 
Je veux vivre.
©Adamante