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13/03/2024

Roumi - le bonheur de lire

 

Bonjour à vous qui passez par ce blog,

   Je vous avais parlé ici de ce qui était à venir. Je vous parle aujourd'hui de ce qui fut et sans aucun doute sera. 

Voici donc une invitation à écouter Roumi, à découvrir mes comparses de la soirée, Serge et Sylvie. 

Serge, le traducteur et Sylvie pour la lecture. Vous allez découvrir tout cela.

Personnellement j'ai lu deux contes : "Moïse et le berger" ainsi que "La gazelle dans l'étable aux ânes".

Alors je vous invite à vous installer confortablement, à fermer les yeux et à écouter. Roumi, c'est la spiritualité, la profondeur sans oublier l'humour. 

Un vrai bonheur à lire et entendre.

 

Adamante

 



 

21/01/2024

Les mâchoires du froid

Photo Laurence B - Prise au Canada

 


En ce jour blanc, rien pour écorcher le silence. Il s’insinue partout, jusque dans mes pensées. Je me rappelle l’enfance quand, le nez collé au carreau, je contemplais l’éternité accompagner la lente descente des flocons. Quel étrange ballet. Encore aujourd’hui, il n’est pas un souffle de vent. Qu’est-ce qui pousse chacun d’eux à dévier ainsi sa route ? Tous semblent vouloir retarder le moment crucial du contact avec le sol. Est-ce l’amour du vol ou la prescience  d’une fin prochaine ? Une éphémère, peut-être, pourrait donner la réponse, mais il fait bien trop froid pour un si frêle insecte. 

Après ma longue promenade, avant que tout le ciel ne déverse une nouvelle fois son trop-plein de papillons glacés, je me suis installée près du feu, avec pantoufles, plaid et fauteuil afin de raviver mes extrémités gelées. C’est à peine si mon pied remue à rythmer le souvenir du craquement de mes pas dans la neige,  deux temps, peu de mesures et pas de da capo. Décidément, le jour est placé sous l’égide de l’immobile. 

Non loin de la maison, j’ai croisé un archange empêtré dans les broussailles, prisonnier de la glace, figé en plein élan. Qu’était-il venu faire ici ?  Je l’ai regardé longuement. Plantée face à lui, j’ai oublié le temps. À chaque instant je m’attendais à le voir s’envoler tant il semblait mettre d’efforts à s’extirper de sa prison de cristal. Mais il est resté là, téméraire et pourtant vaincu. 


Patience du ciel

et illusion du temps -  

les mâchoires du froid



Adamante Donsimoni 

©musicstart-sacem

18 janvier 2024


D'autres poésies sur l'Herbier de poésies Page 227

Je vous invite aussi à regarder mon précédent poste "LA QUÊTE DE L'AMOUR"





23/02/2023

Partager sa joie !

 

Je suis sur un petit nuage 😉


        Juste un petit mot en ce jour pour vous faire partager ma joie. 

 

        Je me suis inscrite en juin de l'an dernier au concours 2022 de la Société des Poètes Français avec deux ouvrages. Le premier édité et le second en attente d’édition :

 

- Le Faiseur d’Accueil et autres Contes Ed. Panafrika

 

- Le Trait entre deux Rives - recueil de poésies en attente d'édition -


        Je viens de recevoir le résultat, mes deux livres ont été primés et ont reçu tous deux le prix Jules Supervielle. 

 

        Devenir lauréat d'un prix n’est pas une garantie lorsque l’on concourt, mais en obtenir deux pour deux ouvrages présentés, cela je ne m’y attendais vraiment pas.  


        La remise des prix se tiendra le 31 mars prochain à Paris.

 

                    Adamante


Ce livre est disponible auprès de moi 18 € + frais d'envoi 6 € = 24 €

 Il suffit de m'adresser un message. 


Pour l'envoi, il faut tenir compte de son poids  (422 g) tenant à la qualité du papier. 
Le coût en lettre suivie est de 6,39 € 

Membres de l'HERBIER 18 €


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Pour écouter un extrait de mon précédent livre : 

ROMANO les lettres à Grand-père



Tout savoir ou presque sur le livre toujours disponible auprès de moi.





 

 

02/02/2023

Les murs de l’hiver

   
    Je n'ai pas pour habitude de poster ici des textes trop longs, mais j'avais envie de vous présenter ce qui est l'esquisse d'une idée, celle d'un futur livre peut-être où il sera sans doute beaucoup question de la Creuse.
    Et merci de votre visite. 
Adamante 

      Les murs de l’hiver



    L’hiver quand il neige et que la nuit s’annonce généreuse de flocons il faut être prévoyant. Il est souhaitable d’avoir une pelle à la maison. C’est peut-être à cette condition qu’au matin il sera possible de sortir de chez soi. 
    Antariaux, février mille neuf cent cinquante-six. Après un mois de janvier printanier, il a neigé le jour et la nuit durant. Les heures enveloppent la nature et les maisons d’un silence de plus en plus épais. Rien ne dure, chacun ici le sait, mais dans cette campagne muette l’instant semble s’éterniser. Dehors les températures sont extrêmes et le vent qui se lève renforce la sensation du froid, il gémit à la fenêtre bousculant les flocons et dressant les congères.
    Certains cette nuit-là ont rendez-vous avec la mort comme Maxime Gobillard, toute première victime, retrouvé pétrifié place Marceau à Limoges. En Creuse, à la Courtine, le thermomètre chute jusqu’à moins vingt et un degrés. Partout les routes sont impraticables. Les villages sont isolés et le froid condamne les plus démunis. Ils décèdent suite à une congestion, qui dans sa cabane, qui sur le chemin, incapable de se relever après une chute, qui encore sur la route, victime du blizzard. Le froid est redoutable quand on manque de tout. 
    Au matin, la lourde porte en bois de la maison familiale s’ouvre sur un mur blanc. Sensation oppressante que de se sentir piégé dans sa propre demeure. La pelle entre en action. Le froid en profite pour s’immiscer dans la grande salle où le feu continue de ronfler dans la cheminée. Mais pour sortir il faut dégager un accès vers le chemin principal, prendre des nouvelles des voisins, se libérer coûte que coûte de cette sensation d’étouffement. 
    L’enfant se souvient. Le passage une fois dégagé, elle marche entre deux murs qui occultent le paysage. Il n’y aura pas classe aujourd’hui, c’est une joie, mais elle a beau aimer la neige, son ressenti est désagréable entre ces murs plus hauts qu’elle. Avec cette absence d’horizon, elle vit un enfermement en plein air. 
    Son père alors la prend sur ses épaules, la vue se dégage, elle voit loin. Dominant la campagne, elle découvre un monde d’une pureté éblouissante. Tout est si blanc sous les premiers rayons du soleil, elle est obligée de cligner des yeux. Une pureté pareille n’est sans doute pas faite pour être contemplée trop longtemps, d’autant que le froid commence à faire sentir sa morsure au travers de ses vêtements. Il est temps de rentrer.     
    De retour auprès du feu, la famille se rassemble pour se réchauffer et le corps et le cœur d’une bonne tisane de thym sucrée avec le miel des abeilles de pépé. L’enfant a une pensée pour les ruches, pépé a dû anticiper et les protéger de son mieux.
    Il flotte dans l’air une sensation de bien-être et de joie simple. Pépé lui répète qu’il faut bien travailler à l’école pour réussir sa vie, c’est son leitmotiv. Elle lui sourit mais son attention est ailleurs. L’idée de réussir sa vie est un concept bien trop abstrait pour susciter son intérêt alors que devant elle les bûches l’invitent à voyager au travers du bois qui se fend, craque en gerbes d’étincelles sous la voracité des flammes. Cette beauté la captive. 
    Elle est déjà très loin. Les yeux rivés sur les flammes elle a quitté la pièce, elle pérégrine dans un autre univers. Elle accueille, se confond aux formes, aux couleurs, au moindre bruit, au plus discret chuintement des braises qui soupirent. Elle est ce feu qui chante, se cabre, parfois se cache à l’intérieur des bûches noircies pour réapparaître soudain en fusant joyeusement vers l’ombre du conduit de la cheminée.
    Bien au-delà, un monde impalpable qu’elle serait incapable de nommer s’exprime au centre de sa poitrine. Le feu a révélé le pouvoir de l’amour sorcier, ce sentiment qui crée et consume tout à la fois, faisant se mêler le début et la fin, la tristesse et la joie ; à cet instant elle comprend que la mort fait partie de la vie, qu’elles sont indissociables. 
    Ce soir en France, il neige dans beaucoup de régions, mais pas ici malgré les prévisions de la météo. Le ciel semble l’annoncer pourtant mais pour l’instant il la retient, comme un bien précieux que l’on souhaite conserver encore un peu avant de lui donner sa liberté.
    Assise sur le canapé où j’écris, je voyage à travers les mots qui se donnent aux lignes et relatent un temps à la fois proche et lointain, un temps inscrit au-dedans du corps pour assouvir l’immense désir de l’Esprit. Désir de neige, de ses hypnotiques flocons.

 Adamante Donsimoni 23 janvier 2023 ©sacem

02/01/2023

L’ARBRE D’HIVER

 



L’arbre tend les bras vers la lumière

La lune sourit

Et la rose doucement ferme les yeux

La nuit embrasse les rêveurs

Un sourire se pose sur le repos bien mérité

Doucement sur la terre gelée 

Quelque chose frémit

C’est illusion que de penser

Le monde endormi

Dans le secret de l’ombre

L’ancien accouche du nouveau

Bientôt, à la fonte des neiges

Il poussera son premier cri

Alors les rêveurs se lèveront

Retrousseront leurs manches

Et chanteront en chœur

Pour saluer la vie.


Adamante Donsimoni ©sacem




D'autres poèmes sur cette image ici.

 


13/11/2022

Petite chose gourmande


Adamante Donsimoni - aquarelle




  Une petite comète à tête de chat, qui semble bien l’avoir perdue sa tête, roule-vole sur le fond miellé d’un ciel estival plein d’énergies pétillantes et de couleurs désinhibées. Elle me précède sur le chemin, à moins que je ne la suive, l’air de rien, le nez au vent. 

Je veux m’imprégner de la moindre de ses mimiques. Les yeux emplis de succulence, la chose succombe sans aucune retenue, je feins l’indifférence et me retient de rire. Cette Maya aux joues rebondies, gavée et toujours avide semble-t-il de nectar, ne cesse de se lécher les babines. 

La hors-la-loi de la morale fait plaisir à voir, céder à l’envie n’est pas là concupiscence mais épanouissement. Il ne faut pas cacher qu’on aime quand on aime comme ça. Moi, je me régale à l’observer, je l’avoue sans difficulté


cette gourmandise 

est une invitation à vivre-

bonheur sans honte


aux pays de la joie

la règle est jouir d’aimer



©Adamante Donsimoni 

 6 novembre 2022 (sacem)


D'autres texte sur cette aquarelle sur l'Herbier de Poésies 

mon précédente article LE PETIT CHEMIN




08/11/2022

LE PETIT CHEMIN

 

"Il était une fois" illustration de mon livre Le Faiseur d'Accueil & autres contes.


     À lire et écouter ce qui fleurit dans les champs de la culture quelques points zéro cultivés par des maîtres ascensionnés ou des êtres lumineux incarnés sur notre belle Terre pour aider, je me dis que l’extérieur est bien fascinant. On y trouve tout comme au supermarché, en formes et en couleurs, en promesses plus formidables les unes que les autres.  Il n’est qu’à cliquer pour être transporté bien au-delà de nos rêves les plus insensés. 

     On embarque pour une traversée vers une réalisation qu’envieraient les Dieux mêmes. La vie, la force, la joie, l’abondance sont au bout du chemin, il n’est qu’à se laisser porter par une voix angélique et de fermer les yeux pour traverser les galaxies, boire à la Source de la Lumière et revenir transformés et rayonnants. Le rêve !

     Ma foi, quand la musique s’arrête, que la voix s’éteint, qu’on retrouve son petit train-train rythmé par les bricoles du quotidien qui résistent à se plier à toutes ces promesses, on se débat, on se désespère, on se culpabilise, on déprime, et fatigué de tant d’efforts, on finit même par ressentir de la colère. Fini le beau sourire de celui qui vient de découvrir la vierge au coin du bois, le cœur porté par la chorale des anges, la bouche est amère et la pensée rugueuse. Alors on rallume la machine, on se connecte, on recommence à écouter la voix qui nous rassure, elle promet que toutes les belles choses que l’on inscrit avec conviction dans le réseau sans fil de l’Univers vont immanquablement se réaliser, et pour vous aider plus encore, elle vous propose le séminaire qui vous aidera à vous hisser à votre top niveau de créateur éclairé.  Cette fois c’est certain se dit-on, je vais tout bien faire, tout bien apprendre, je fonce. Mais… hélas, hélas. La petite voix intérieure n’est pas au diapason, elle se fiche du tiers comme du quart de nos petites sauteries spirituelles, pas de jackpot au bout du séminaire, la lumière, la paix et la sagesse ne sont pas au rendez-vous. Et pourquoi donc ?

     C’est simple, et comme tout ce qui est simple, voilà que ça se complique. Ce n’est pas à l’extérieur, en parcourant l’espace et les galaxies, à cheval sur son imaginaire en fête, que l’on trouve la Source de la Lumière et la paix qui accompagne. 

     Cette lumière, c’est l’Amour, mot galvaudé s’il en est, et qui peut faire sourire si on le considère du pays des tout beaux tout gentils, mais cet amour-là est une force, une immense force, la vibration qui se donne sans attente de retour, celle qui dilate le cœur et toutes les cellules du corps, celle qui crée par nature et maintient la cohésion du monde. Cette lumière on ne peut la trouver qu’en soi car c’est en soi que la porte qui débouche sur le monde dont tout dans l’Univers est issu se trouve, et nous aussi sommes faits de cette poussière d’étoile. Descendre en soi, au centre de nos espaces intérieurs, il n’est d’autre chemin que celui-ci. Tous les autres sont illusion, un jeu que l’on se joue à soi-même. Un spectacle trop rutilant avec de fausses lumières, de fausses joies, une mise en scène avec explosion de pétards et de feux d’artifices qui une fois éteints vous laisse vide et épuisé. Miroir aux alouettes, piratage…

     La vraie lumière n’est pas spectaculaire, elle ne promet aucun pouvoir, elle ne promet rien, elle englobe, elle berce, elle est tendresse, elle est douceur. Et miracle, par sa simple présence elle nous comble effaçant ainsi tous nos désirs parce que les désirs se situent à l’extérieur, et que nous sommes dedans. 

     Cela c’est le petit chemin. On a le choix d’emprunter l’autoroute de l’illusion, mais grande cavaleuse du temps elle comporte toujours un péage. Mon sentiment est que l’on ne marche jamais si bien que sur ce petit chemin qui serpente dans l’instant éternel dans lequel on peut enfin s’abandonner à vivre, tout simplement.



Adamante Donsimoni ©sacem

7 novembre 2022

13/10/2022

Nous avons dansé

Photo ABC pour le Nid des mots

 

Pour dérouiller nos vieux os, noueux comme ceps de vigne, nous avions décidé de bouger. Tout d’abord lentement, avec précautions, un peu comme nos feuilles quand le vent n’est pas trop agité. Nous comptions sur cet échauffement pour élancer nos bras vers les trouées de ciel bleu. 


la beauté du ciel

un appel à l’évasion

un frisson d’envie


Nous savions que dans la vie le chemin est plus important que le but, et bien que cela ne fut pas indispensable, nous nous étions fixé ce but pour nous motiver. Toutefois, nous étions tous conscients de nos faiblesses, de nos limites. 


l’immobilité

tenir et tenir encore-

désir de souplesse


Les autres, un peu plus bas, les planqués, nous observaient. Ils ignoraient l’adversité, ils n’étaient jamais confrontés aux intempéries qui sévissaient au sommet de la colline, nous si. La vie, en la circonstance le vent, avait déposé leurs graines au bon endroit sous la protection des flancs de la colline. Un coin avec un degré d’hygrométrie idéal et un ensoleillement parfait. 


la douceur de vivre

se balancer dans le vent-

la belle utopie


Nous, avec notre écorce rugueuse, desséchée par l’air et brûlée de soleil, nous avions l’air de malfrats. Notre résistance nous avait tendus jusqu’à la cassure qui parfois résonnait jusque dans la vallée. 


un ancien qui meurt 

sombre écho qui se transmet

jusque dans le cœur


Alors nous avions décidé d’un grand bal et avions profité du vent pour remuer tous les tourments de nos ramures, pour prendre l’espace à la manière des oiseaux qui habituellement nous habitaient et qui ce jour-là avaient fui. Nous avions décidé l’envol. Et ça grinçait, ça gémissait, mais c’était la joie au travers du mouvement. Quel vacarme sur la colline.


me voici seul

à vous raconter l’histoire

oui ! nous avons dansé.



Adamante Donsimoni ©SACEM

Haïbun du 13 octobre 2022

13/09/2022

L’amour sans attente

 En écoutant tout ce qui se dit et s’écrit sur la toile ou dans les livres, je me fais la réflexion que bien trop souvent la complexification sert à se perdre plutôt qu’à se trouver. La simplicité étant sans aucun doute aussi la chose la plus difficile à atteindre, il se peut que ce soit à cause d’elle que tout cela s’embrouille comme pelote de laine entre les griffes d’un chat. 

Nous souffrons, nous nous débattons entre accusation et culpabilité, entre désir de se parfaire et frustration de ne pas y arriver, de louper la marche de « l’éveil ». Comme cela est lourd, réducteur ! Ce que je crois c’est que sur notre chemin de vie, nous recherchons à combler un manque. Tagore dans son offrande lyrique le disait : 

« C’est l’angoisse de la séparation qui s’épand par tout le monde et donne naissance à des formes sans nombre dans le ciel infini. » 

Séparation, chagrin et peine infinie, oui, c’est le manque qui nous accompagne depuis notre premier souffle, lorsque quittant le milieu du liquide amniotique, nous expérimentons la brûlure de l’air. Depuis cet instant de transition brutale, consciemment ou inconsciemment, nous partons en quête de l’unité perdue tout d’abord à l’extérieur de nous puis, épuisés par nos vaines recherches, progressivement nous prenons conscience que nous devons la chercher en nous, que c’est en nous que réside la réponse à notre attente, en nous que nous attend cet « Immobile de cœur », ainsi que le désignaient les anciens Égyptiens.

L’Immobile de cœur, Dieu, le Grand Esprit, l’Âme originelle, la Source… il est pléthore de noms pour désigner cet éclat qui nous habite.  Toujours est-il que cet éclat est l’incarnation de la paix et de la vacuité, l’intense vibration de l’énergie de l’Amour sans attente.

Je choisis le mot attente plutôt que celui communément utilisé d’attache car il me semble mieux exprimer ce qu’il entend : un amour qui se donne en toute liberté sans nécessité de réciprocité. Ceci n’exclut pas, bien au contraire, l’idée qu’il soit sans attache. Qui n’attend pas ne réclame ni ne crée aucune attache et s’en trouve libre lui-même. Et parce que l’amour est là un état d’être plutôt qu’un sentiment lié à une émotion, il dépasse la particularité pour vibrer dans l’universalité, il englobe et baigne sans restriction. 

En nous donc est ce mystère, ce havre dans lequel nous pouvons nous réfugier pour accueillir, conscientiser et embrasser, sans juger, sans rejeter, avec bienveillance et respect les moindres faits positifs ou négatifs de notre quotidien, nos idées « marche arrière », nos culpabilités, nos rancœurs... 

Le reflet de nous-mêmes dans ce miroir du cœur est un reflet lumineux et sans tache. 

Il me semble donc indispensable de « rassurer l’enfant malade » plutôt que de le punir, et de lui offrir ainsi la possibilité de s’apaiser, c’est à cette condition que nous pouvons obtenir d’avoir l’esprit libre, de connaître le repos et la paix. Car l’Immobile de cœur qui réside en nous, c’est la vie qui palpite à chaque instant, la perfection primordiale, et je le redis, ainsi que je le disais dans mon livre Romano, les lettres à Grand-père* : 

 

« Ce qu’il y a de plus beau dans la vie, c’est la vie. »

 

Adamante Donsimoni ©sacem

Mes petites pensées du quotidien.


Cette pensée est la base de mon enseignement au travers des ateliers que j'anime, ce retour à soi, au respect de soi, à la confiance.

 * Ce livre est toujours disponible auprès de moi.

 

05/09/2022

Jupes d’eau et de lumière

Fontaines de ballerine conçues par l'artiste Malgorzata Chodakowska en Pologne

 



Elles dansent dans la nuit qui recouvre la ville. Sur la place, ici, avant qu’elle ne soit place, dans ce qui était alors des forêts, vivaient des fées des bois. Voici venue l’ère des fées de fontaine. Vénus d’or habillées de rêves citadins, éblouissants miroirs pour conjurer l’oubli.  


déesses de la rue

jupes d’eau et de lumière-

un clapotis


Bras tendus vers le ciel sombre criblé des étoiles artificielles des immeubles, le regard en terre, ces sylphides métalliques sont l’évocation d’une nature confisquée. Que sont devenues les fées qui habitaient ici les forêts et les lacs, avant l’invasion des pelleteuses et des marteaux piqueurs ?


danseuses figées nues

cascades ruisselantes-

que de nostalgie


ici la main de l’artiste

réinvente la Nature.

 

Adamante Donsimoni ©sacem

 

Une vidéo de Malgorzata Chodakowska sur sa chaîne youTube

24/11/2021

 


Image Françoise Isabel

Boules en folie



Du ciel, un angelot observe l’agitation de la terre, le bébé joufflu des nuages, auréolé de blanc, doigt levé, compte les points


dans le bleu Chagall

une lune un peu perdue

toque à la fenêtre


En bas, une petite boule aux joues rouges poursuit sa mère en pouffant, elles glissent sur le grand toboggan du ciel qui file vers la mer. Une autre auparavant a basculé dans le vide, elle a perdu la course


là un grand fourbi

accueille les malchanceux-

le vent a soufflé


Depuis la nuit des temps, le jeu se continue. L’un poursuit l’autre et je me demande s’ils arrivent à se rattraper ou à rattraper quoi que ce soit. 


le plaisir du jeu

c’est sans doute ça le but

l’amour et la joie.


Adamante Donsimoni ©sacem





28/10/2021

LE FAISEUR D'ACCUEIL & autres contes à l'Agora Paris




Comme je vous l'avais annoncé sur un précédent billet, je vais faire une lecture dédicace à l'Agora le 7 Décembre 2021.

 

Avant les fêtes, ce pourrait être une idée comme cadeau de Noël !

 

Vous pourrez acquérir le livre ce soir-là, ou l'apporter si vous l'avez déjà pour la dédicace.

 

La soirée sera ponctuée par de la musique, un beau moment à partager.

 

Vous saurez tout sur la soirée  ICI


& 


Tous les détails pour l'envoi sont ICI 

    (Si vous me le commandez directement).

J'ai complété certains détails.



Je parlerai aussi de "ROMANO", mon précédent livre sorti au mauvais moment en pleine période Covid. 


Vous pouvez l'acquérir de la même façon et l'apporter pour dédicace 

si vous l'avez déjà.




ROMANO page avec photo du premier tirage



Au plaisir de lire vos commentaires et de vous rencontrer si vous pouvez vous libérer le 7 Décembre.

Adamante