Translate - traduire

Affichage des articles dont le libellé est tempête. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est tempête. Afficher tous les articles

29/12/2024

Un océan de gratitude

 

🍀 Une invitation à faire le dos rond pour ne pas céder au désenchantement, car ne l'oublions pas : rien ne dure jamais🍀 

 

Belle fin d'année à vous qui ici me lisez. 

       🍀

      🍀  🍀  🍀

        🍀  

        Pace e salute. 


 












 

J’ai là

au centre de ma poitrine

un océan de gratitude.


J’ai dépassé la menace

des ombres

le miroir déformant où

je me trouvais laide.


La plage qui m’accueille

reçoit à chaque vague

l’écume nitescente

de l’amour.


Elle murmure

chante

exalte ses notes

de lumière-

les mots limpides

de la paix.


Plus que le calme

après la tempête

je réalise le soupir

du vaisseau éreinté

-s’extirpant sain et sauf

de la tourmente-

devenu plus beau

plus fort

plus confiant.


Un silence d’or ce

matin baigne le rivage-

quelque part en moi

un diamant palpite et rayonne

au travers de sa gangue.


La joie prégnante est l’affaire du cœur.


Qu’y a-t-il à attendre ?

La richesse est une plénitude de

ce vide qui engendre toute vie.


Me voici née une énième fois.



Adamante Donsimoni

29 décembre 2024 ©sacem



 

31/03/2013

Quand se lève la tempête


La fenêtre entrouverte, 
je regarde la mer. 
Je voyage
ma main 
sur le bois 
rugueux 
de la vitre
dont la peinture écaillée
ne compte plus son âge.
Au loin 
un phare 
lance ses éclairs 
comme un appel
un cri
dans la nuit.
Une solive craque
le passé se réveille. 
Je « m’ensonge » 
comme le disait Jacques Lacarrière, 
je passe les portes du temps, 
je pénètre un secret de murs, 
de vieilles pierres
dedans
des soupirs s’exhalent du parquet
tout un peuple prend vie
venu de l’ombre
dehors le vent le lève
de puissants nuages noirs menacent 
la mer se gonfle
prête au combat
et je me demande
je me demande
depuis qu’est née cette maison
qui domine la mer
combien
comme moi
un soir 
dans la solitude
le cœur pesant
concassé de chagrin
ont regardé l’horizon
et senti soudain
une présence
la présence
de tous ces absents
qui regardèrent
un soir
se lever la tempête
ainsi que je le fais
la main posée 
sur le bois de la fenêtre…
Absents
dont un jour
je le sais
je serai.