La fenêtre entrouverte,je regarde la mer.Je voyagema mainsur le boisrugueuxde la vitredont la peinture écailléene compte plus son âge.Au loinun pharelance ses éclairscomme un appelun cridans la nuit.Une solive craquele passé se réveille.Je « m’ensonge »comme le disait Jacques Lacarrière,je passe les portes du temps,je pénètre un secret de murs,de vieilles pierresdedansdes soupirs s’exhalent du parquettout un peuple prend vievenu de l’ombredehors le vent le lèvede puissants nuages noirs menacentla mer se gonfleprête au combatet je me demandeje me demandedepuis qu’est née cette maisonqui domine la mercombiencomme moiun soirdans la solitudele cœur pesantconcassé de chagrinont regardé l’horizonet senti soudainune présencela présencede tous ces absentsqui regardèrentun soirse lever la tempêteainsi que je le faisla main poséesur le bois de la fenêtre…Absentsdont un jourje le saisje serai.
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31/03/2013
Quand se lève la tempête
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