Les angelots du cyprès observent la prairie. Le feu allume les pistils sous les grésillements des élytres.
L’été s’installe
avec profusion de pluies
- bottes en caoutchouc
Les gens passent sans rien voir, qui regarde encore les arbres ? Ils sont bien trop occupés à courir, est-ce si important ce qu’ils ont à faire ?
Sous les œillères
le regard se tient fixe
la solitude
Une petite fille s’arrête, luxe de l’enfance que de rêver. Elle observe le cyprès et, touchant du doigts quelques épines, lui dit :
Tu sais Cyprès, moi
un jour j’aurai des ailes
comme tes anges
je m’envolerai vers toi
j’espère que tu m’attendras.
©Adamante Donsimoni (sacem)
image jeanne fadosi |
Bonheur de l'enfance qui sait regarder et rêver !
RépondreSupprimerJ'ai aimé, beaucoup, ce texte... l'enfant peut être un oiseau jusqu'à ce qu'on lui ait coupé les ailes, hélas !
RépondreSupprimerMerci de m'avoir fait rêver.