Debout sur le rivage, elle observe la nuit. Le ciel se confond aux eaux sombres du lac. Mais où sont donc les astres ?
Lumière avaléele mutisme des eaux,quelle lourdeur !La mort est à ses pieds, mère douce et fidèle qui veille sur sa vie, berce son abandon. Cette solitude sans solitude c’est la paix.Elle est étoilelumière dans le noirla jeune filleElle rayonne la vie et le calme des eaux, son sang rouge, force de création, palpite. Elle pressent le chemin qui est le sien à travers les paroles du silence.Déesse fièreelle affronte sans peursa destinéeelle en connaît l’issuece qui brille un jour s’éteint.
Adamante Donsimoni © SACEM
"Deux femmes sur le
rivage" 1898 -gravure sur bois - coll.privée-
"Edvard Munch ou l'anti cri"
Ed. Pinacothèque de Paris
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Les contrastes de ton texte sont forts et ne peuvent laisser insensible, mais par delà la lumière qui s'éteint, la beauté de la vie est bien présente... Je sens qu'elle est un beau voyage...
RépondreSupprimerJe voyais la mort aussi dans la femme en noir...
RépondreSupprimerTon poème est magnifique, j'aime énormément.
Merci pour le partage, Adamante.