Les lumières de la ville transpercent le brouillard. Décor fantomatique qui laisse apercevoir, dans un flou ténébreux, une muraille aux paupières closes et quelques trouées de vie en quête d’horizon.
Le ciel cherche à s’éclairer mais la grisaille a cette force de voiler les énergies des plus téméraires, on ne peut que le discerner, le rêver au travers de la nuit humide. On imagine les pavés glissants, le souffle court d’un passant et la menace, tapie dans l’ombre d’une ruelle mal famée, suintant de portes vermoulues que l’on croise sans s’arrêter.
Il semble se livrer là l’éternel combat du bien et du mal, couple antédiluvien opposé et pourtant si complémentaire, unité contrariée de ce qui va par deux et souvent le refuse.
L’ombre et la lumière ne peuvent aller l’une sans l’autre dans la dimension humaine
dans l’écrin de l’ombre
des diamants sont cachés-
la quête du cœur
des diamants sont cachés-
la quête du cœur
Adamante Donsimoni ©musicstart-sacem
Haïbun
Bien joli ici aussi Adamante.... ta photo fut un plaisir d'écriture, bien à toi, jill
RépondreSupprimerMerci, j'en suis ravie et le résultat est impressionnant de qualité et diversité. Amicalement
SupprimerBonjour Adamante,
RépondreSupprimerTa photo m'a déconcertée. Et puis, une idée a germé.
J'aime beaucoup ton haïbun. L'ombre et la lumière, le bien et le mal, cette lutte éternelle qui inspire tant les peintres et les poètes
Bonne semaine et à bientôt
Bien amicalement
Martine
Bonjour Martine,
SupprimerLe bien, le mal...c'est une notion de compémentarité en taoïsme, pas de combat, en fait il n'est ni bien ni mal, juste un équilibre à trouver au travers de la règle de la transformation inhérente à toute chose. Un long chemin vers soi quoi ! Amicalement
Dans l'obscurité quand le cœur trouve la lumière, la vie s'éclaircit....
RépondreSupprimerBonjour Annick,
SupprimerCe que j'ai aimé c'est la lumière qui a touché chaque texte et a pu illuminer la page de ses éclats. Chez toi cette notion de l'humain à qui l'on accorde toute confiance pour accéder à la sagesse.
Le combat éternel du bien contre le mal …
RépondreSupprimerMoi je choisis le Spritz !
(Oh là là, je vais me faire une réputation de fêtarde … alors que je ne bois presque jamais !)
Bonjour Mona,
SupprimerUn très bon choix que le Spritz ! d'ailleurs c'est moitié bulles moitié eau avec bulles, alors pas de quoi perdre la tête, d'autant que cela reflète ô combien de lumières. Je lève donc mon verre et souhaite longue vie à nos écrits. Amicalement
Chère Adamante,
RépondreSupprimerTon récit est absolument magnifique !
Tu as su capturer à merveille cette atmosphère nocturne où les lumières percent un décor fantômatique.
J'adore le passage sur la " quête du cœur " cachée dans l'ombre.
Ça résume bien cette beauté que l'on ne voit qu'en osant la nuit.
Bien amicalement, Marie Sylvie
Bonjour Marie Sylvie,
SupprimerQue puis-je rajouter ? "Oser la nuit" et tout est dit à qui a l'oreille du cœur. J'ai cru remarquer que tu l'avais cette oreille-là. Merci beaucoup.
toutes ces "loupiotes" ont bien éclairé tes brins !
RépondreSupprimerBonjour Adamante
RépondreSupprimer" La quête du cœur ", est-ce l'ombre ou la lumière qui nous guide vers le meilleur ?
Belle fin de semaine lumineuse.