La coutume trop souvent
prend le pas sur le cœur
On s’aligne
on suit les rails bien tracés
dont nos pieds ont gardé la mémoire.
Mais rien ne fuse.
La lumière est absente.
La forme a pris le pas sur le fond.
Le rituel s’est fait dogme.
La foi est devenue croyance.
Le geste a oublié la respiration.
L’oiseau en cage vénère
les barreaux vernis de sa prison.
-L’or mystifié rutile-
Devant son miroir aux alouettes
il se pense géant
mais se morfond d’ennui
devant une porte ouverte.
Il a perdu ailes et confiance.
La peur a éteint ses couleurs
et englouti tous ses désirs.
Il suit...
C’est tout ce qu’il peut faire.
L’oiseau sauvage contemple les espaces.
Il se sent si petit.
Son cœur vibre d’une solitude pleine.
Les murmures des vents
lui racontent la vie.
Il s’envole et poursuit
un rayon de lumière
puis disparaît à l’horizon
dans l’indicible océan de l’amour
son regard baigné de larmes
son âme broyée de tendresse.
Telle est sa vie :
Savoir partir
se détacher pour mieux aimer.
Adamante Donsimoni
1er janvier 2025 - © sacem
Pour mieux se retrouver
RépondreSupprimerRenaître loin du vacarme...