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26/02/2023

Le dernier chant

 

Nathalie Guillon Manaud




Le dernier chant



    Au jardin, la douceur est partout. La terre a pris ses tons mordorés piquetés de feuilles, les arbres doucement s’intériorisent. Tout est nostalgie et le vent lui-même n’ose souffler trop fort. Mes pas se font discrets et mon regard caresse ce qui fut un somptueux parterre de fleurs. Mais la beauté n’a pas fui, elle s’est faite plus douce, pacifiée par les saisons et le lent retrait de la sève. 

    Quelques esprits sont là qui tiennent conférence sur des tiges qui ploient. Une reine incline sa tête vers le sol. Temps est venu pour elle de s’effacer, de libérer son cœur de ses espoirs de germe pour les confier au cocon de l’hiver annoncé. Il les couvera jusqu’au grand réveil de la nature


tout passe tout s’éteint

l’ombre enlace la lumière-

dernier chant d’oiseau 

Adamante Donsimoni - 24 février 2023 ©sacem


L'HERBIER DE POÉSIES




24/02/2023

Le grand Océan de lumières


Nous vivons, évoluons, au sein d’un grand maillage énergétique qui capte nos pensées, nos émotions et les transporte vers d’autres, sans doute plus rapidement que la vitesse de la lumière. Ainsi recevons-nous, les pensées, les émotions des autres, ainsi en sommes-nous influencés car inconsciemment ou non, tout cela nous le captons.


Il n’est aucune pensée, aucune émotion qui échappe à ce phénomène.


Cet Océan du Souffle (souffle de vie) que d’aucuns assurent impossible à voir, je l’ai vu. Je l’ai vu une fois, une seule fois, du moins avec cette intensité, après quelques mouvements de Qi Gong sur un site mégalithique. Quand alors j’en ai parlé à mon maître, j’ai obtenu cette réponse fort chinoise : « Vous êtes très sensible ! ». Merci Maître, j’ai tout compris. 


Cette expérience demeure inoubliable, et tellement naturelle que je l’ai quittée alors sans aucun regret. J’ai compris depuis l’enseignement que j’ai reçu ce jour-là. Outre la beauté, la magnificence de la chose qui m’a marquée à jamais, c’est la raison, l’intelligence de cette organisation qui s’imposent à mon esprit. 


J’ai compris que nous sommes reliés en permanence à cet Océan de lumières. Nous y baignons, et tout cela nous unit à tout ce qui vit, tout ce qui vibre. 


Je me répète sans doute, mais cette compréhension de l’organisation du monde me paraît primordiale. Si tout est relié ainsi, tout est influencé et tout influence tout. À l’instar des ondes radio, à nous de faire le choix de la station qui nous convient. Toutefois hélas, nous captons souvent par inadvertance la station la plus écoutée, la mieux diffusée, celle de la peur.


Sur la planète où nous vivons, les plus hauts dirigeants, à dessein de régner, diffusent la crainte, le doute, ils construisent ainsi les murs qui séparent les êtres, les nations. Les chaînes officielles d’information nous inondent de mauvaises et de fausses nouvelles. Voilà, si nous n’y prenons garde, les stations que nous captons.


Dans notre monde où tant de gens aspirent à la paix, un pays sur deux se retrouve être en guerre. Dans notre monde donc, il est primordial et urgent que les êtres conscients demeurent vigilants et stables, qu’ils veillent à communiquer des pensées d’espoir, de paix, de confiance et de joie. 


Sur ce grand échiquier nous sommes donc, absolument tous, totalement responsables de ce qui nous arrive et nous arrivera.


Chaque pensée est un aimant qui attire ses semblables. Doit-on se retirer du monde ? Je ne le pense pas, bien au contraire, il nous faut écouter le monde, la voix de l’autre rive, il nous faut la connaître en veillant à ne pas se laisser piéger afin d’émaner le sentiment d’amour avec toute l’intensité requise pour arriver à contrecarrer les forces négatives. Cela ne signifie pas d’abandonner les luttes humaines, mais à les mener animés par ce sentiment d’amour et une confiance inébranlable. 


Le cœur doit rester pur, vertueux. En médecine chinoise si l’empereur est le Cœur, siège de la joie, donc de l’amour, le général est le Foie à qui l’on attribue le sentiment de la colère. Quand le général cède à la colère, il détrône l’empereur, le pays court à sa perte car la colère se retourne immanquablement contre celui qui la génère.  Dans le corps l’organisation des organes est bouleversée, la maladie s’installe, dans le monde c’est le chaos qui s’installe. Un bon général se doit donc d’être éclairé, et tout faire pour éviter l’affrontement afin de préserver la paix. Il doit arriver à la maîtrise qui permet de diffuser la force de l’Empereur. Au monde de l’énergie, de la vibration, on ne se sauve jamais soi-même en ignorant l’autre. Il en est de même dans le monde. C’est cela le Un. C’est cela l’aspiration au Un.


La force d’amour n’est pas affaire de bisounours, c’est une force de cohésion à nulle autre pareille, la seule force que l’on ne peut vaincre. L’amour ne peut être que sans attente, il ne peut que se donner parce qu’il est déjà tout, parce qu’il a déjà tout, parce qu’il est création. Il est la force des origines. 


Soyons-le, redevenons-le, car en chaque être il y a cette étincelle, ce souffle, que d’aucuns appellent Âme, Conscience, Esprit. 


L’Amour est cette particule de lumière en nous, semblable aux particules de lumières du grand Océan que j’ai eu la chance, un matin, de contempler. 



Adamante Donsimoni

24 février 2023 ©sacem









23/02/2023

Partager sa joie !

 

Je suis sur un petit nuage 😉


        Juste un petit mot en ce jour pour vous faire partager ma joie. 

 

        Je me suis inscrite en juin de l'an dernier au concours 2022 de la Société des Poètes Français avec deux ouvrages. Le premier édité et le second en attente d’édition :

 

- Le Faiseur d’Accueil et autres Contes Ed. Panafrika

 

- Le Trait entre deux Rives - recueil de poésies en attente d'édition -


        Je viens de recevoir le résultat, mes deux livres ont été primés et ont reçu tous deux le prix Jules Supervielle. 

 

        Devenir lauréat d'un prix n’est pas une garantie lorsque l’on concourt, mais en obtenir deux pour deux ouvrages présentés, cela je ne m’y attendais vraiment pas.  


        La remise des prix se tiendra le 31 mars prochain à Paris.

 

                    Adamante


Ce livre est disponible auprès de moi 18 € + frais d'envoi 6 € = 24 €

 Il suffit de m'adresser un message. 


Pour l'envoi, il faut tenir compte de son poids  (422 g) tenant à la qualité du papier. 
Le coût en lettre suivie est de 6,39 € 

Membres de l'HERBIER 18 €


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Pour écouter un extrait de mon précédent livre : 

ROMANO les lettres à Grand-père



Tout savoir ou presque sur le livre toujours disponible auprès de moi.





 

 

20/02/2023

Le marché de Carcassonne

Pastel de Martine Madelaine-Richard

 

  








 

    Le froid est encore un peu vif à Carcassonne, les gens n’ont pas quitté le manteau pour aller faire leur marché. Pourtant le soleil est là.

    J’imagine les pierres claires des remparts sous ses rayons. Ils doivent illuminer l’Aude comme le rouge des fleurs s’offrent à réchauffer le cœur des passants.

    Tout ici chante la couleur, des vêtements bigarrés suspendus à leurs cintres aux flots lumineux des parasols en rouge et vert 


 

l'accent qui s'envole

la vie qui s' illumine 

Sud généreux


sur les chemins du passé

une vieille ville chante



Adamante Donsimoni - 17 février 2023 ©sacem



L'HERBIER DE POÉSIES 


12/02/2023

Un lien de chanvre

 




Un lien de chanvre


Au hasard des chemins de campagne, clôturant un pré où paissent quelques vaches, une barrière improvisée. Un de ses piliers, qui fut en son temps un jeune arbre, a déjà bien souffert. Le lichen s’est agrippé là où l’écorce a disparu. Ses fibres délavées par les intempéries accusent la morsure des barbelés… pauvre piquet prêt à se rompre.   

La main paysanne a pourtant décidé de son maintien, un autre est venu le consolider. On dit que la jeunesse a des rêves d’éternité, est-ce ainsi pour les arbres ? Le tronçon de celui-là déjà ceint de barbelés a-t-il conscience qu’il contemple en l’autre son avenir ? Pour l’humanité, la pensée des arbres est encore un bien grand mystère.

Les voilà unis par un lien de chanvre ou son imitation car souvent le plastique d’un blond idéal remplace l’herbe. Illusion pour imiter la nature, prétention de vouloir faire mieux ! 

     L’effort conjugué de ces deux-là devra faire face au temps qui ruine les plus forts. À avancer par deux on gagne à moins souffrir, ce couple des champs ira encore quelques années, vaille que vaille. 


piquet vermoulu

barrière rafistolée

de bric et de broc 

vent gémit et bois pourrit

grince la roue du temps



Adamante Donsimoni

10 février 2023


L'HERBIER DE POÉSIES 


05/02/2023

Les vieilles roues


photo Balalline



  Quelques vieilles pierres d’un ancien muret racontent une histoire d’avant le béton. Mais avec le temps, quelques-unes quittent l’empilement et tombent. Tout passe il est vrai, la ruine, immanquablement suit la jeunesse. Tout passe !


l’artisan d’antan

savait parler aux pierres

le langage des mains

un savoir faire oublié

pot de fer et pot de terre


    Deux vieilles roues de tombereau, peut-être de charrette, appuient leur fatigue sur le mur en péril. Le vent est leur soupir. Comme il sont beaux tous ces laissés-pour- compte, abandonnés sous la neige qui magnifie tout. Le moindre bois vermoulue devient œuvre d’art, devant la moindre pierre poudrée de blanc, le cœur s’ouvre.


plus de grincements

plus de “hue !” envers les bœufs

juste le silence

une page déchirée

sur la campagne transie


    Les bœufs eux-mêmes ont disparu, pourtant ils ont laissé leur nom sur l’étal du boucher où ne s’affiche plus que la pauvre chair des vaches. Ce qui ne sert plus est voué à disparaître, ils ont disparu


qu’avons-nous besoin

de la viande d’un castrat

bien trop inutile

charrettes et tombereaux

ont leur place au musée.

 

Adamante Donsimoni - 3 février 2023 ©sacem

 

Si vous n'êtes pas abonné(e) à ce blog je vous invite à lire le précédent article : 

 "LES MURS DE L'HIVER"

 


Et pour finir en beauté côté folk :

le Branle du Rat par la Bamboche

02/02/2023

Les murs de l’hiver

   
    Je n'ai pas pour habitude de poster ici des textes trop longs, mais j'avais envie de vous présenter ce qui est l'esquisse d'une idée, celle d'un futur livre peut-être où il sera sans doute beaucoup question de la Creuse.
    Et merci de votre visite. 
Adamante 

      Les murs de l’hiver



    L’hiver quand il neige et que la nuit s’annonce généreuse de flocons il faut être prévoyant. Il est souhaitable d’avoir une pelle à la maison. C’est peut-être à cette condition qu’au matin il sera possible de sortir de chez soi. 
    Antariaux, février mille neuf cent cinquante-six. Après un mois de janvier printanier, il a neigé le jour et la nuit durant. Les heures enveloppent la nature et les maisons d’un silence de plus en plus épais. Rien ne dure, chacun ici le sait, mais dans cette campagne muette l’instant semble s’éterniser. Dehors les températures sont extrêmes et le vent qui se lève renforce la sensation du froid, il gémit à la fenêtre bousculant les flocons et dressant les congères.
    Certains cette nuit-là ont rendez-vous avec la mort comme Maxime Gobillard, toute première victime, retrouvé pétrifié place Marceau à Limoges. En Creuse, à la Courtine, le thermomètre chute jusqu’à moins vingt et un degrés. Partout les routes sont impraticables. Les villages sont isolés et le froid condamne les plus démunis. Ils décèdent suite à une congestion, qui dans sa cabane, qui sur le chemin, incapable de se relever après une chute, qui encore sur la route, victime du blizzard. Le froid est redoutable quand on manque de tout. 
    Au matin, la lourde porte en bois de la maison familiale s’ouvre sur un mur blanc. Sensation oppressante que de se sentir piégé dans sa propre demeure. La pelle entre en action. Le froid en profite pour s’immiscer dans la grande salle où le feu continue de ronfler dans la cheminée. Mais pour sortir il faut dégager un accès vers le chemin principal, prendre des nouvelles des voisins, se libérer coûte que coûte de cette sensation d’étouffement. 
    L’enfant se souvient. Le passage une fois dégagé, elle marche entre deux murs qui occultent le paysage. Il n’y aura pas classe aujourd’hui, c’est une joie, mais elle a beau aimer la neige, son ressenti est désagréable entre ces murs plus hauts qu’elle. Avec cette absence d’horizon, elle vit un enfermement en plein air. 
    Son père alors la prend sur ses épaules, la vue se dégage, elle voit loin. Dominant la campagne, elle découvre un monde d’une pureté éblouissante. Tout est si blanc sous les premiers rayons du soleil, elle est obligée de cligner des yeux. Une pureté pareille n’est sans doute pas faite pour être contemplée trop longtemps, d’autant que le froid commence à faire sentir sa morsure au travers de ses vêtements. Il est temps de rentrer.     
    De retour auprès du feu, la famille se rassemble pour se réchauffer et le corps et le cœur d’une bonne tisane de thym sucrée avec le miel des abeilles de pépé. L’enfant a une pensée pour les ruches, pépé a dû anticiper et les protéger de son mieux.
    Il flotte dans l’air une sensation de bien-être et de joie simple. Pépé lui répète qu’il faut bien travailler à l’école pour réussir sa vie, c’est son leitmotiv. Elle lui sourit mais son attention est ailleurs. L’idée de réussir sa vie est un concept bien trop abstrait pour susciter son intérêt alors que devant elle les bûches l’invitent à voyager au travers du bois qui se fend, craque en gerbes d’étincelles sous la voracité des flammes. Cette beauté la captive. 
    Elle est déjà très loin. Les yeux rivés sur les flammes elle a quitté la pièce, elle pérégrine dans un autre univers. Elle accueille, se confond aux formes, aux couleurs, au moindre bruit, au plus discret chuintement des braises qui soupirent. Elle est ce feu qui chante, se cabre, parfois se cache à l’intérieur des bûches noircies pour réapparaître soudain en fusant joyeusement vers l’ombre du conduit de la cheminée.
    Bien au-delà, un monde impalpable qu’elle serait incapable de nommer s’exprime au centre de sa poitrine. Le feu a révélé le pouvoir de l’amour sorcier, ce sentiment qui crée et consume tout à la fois, faisant se mêler le début et la fin, la tristesse et la joie ; à cet instant elle comprend que la mort fait partie de la vie, qu’elles sont indissociables. 
    Ce soir en France, il neige dans beaucoup de régions, mais pas ici malgré les prévisions de la météo. Le ciel semble l’annoncer pourtant mais pour l’instant il la retient, comme un bien précieux que l’on souhaite conserver encore un peu avant de lui donner sa liberté.
    Assise sur le canapé où j’écris, je voyage à travers les mots qui se donnent aux lignes et relatent un temps à la fois proche et lointain, un temps inscrit au-dedans du corps pour assouvir l’immense désir de l’Esprit. Désir de neige, de ses hypnotiques flocons.

 Adamante Donsimoni 23 janvier 2023 ©sacem

29/01/2023

Univers en deuil


https://www.aapod2.com/blog/heart-of-the-heart-nebula

 Image de la nébuleuse du cœur prise à partir de l’observatoire piloté à distance au Portugal par l’équipe AstroDarkTeam composée de Stéphane Rolland et Pascal Gouraud astronomes amateurs. 

 


Univers en deuil 

   Elles dansent dans le bleu, elles volent vers la lumière. Vortex resplendissant où s’engouffrent les rêves. L’œil ébloui, le cœur en fête, l’Esprit tend les bras vers cet Éden si souvent caressé


c’est l’amour là-bas

qui se donne en silence-

un vent de liberté


   La forme, la matière sont de brun et de rouille dans cet espace parcouru de vents cosmiques. La Terre elle-même en a pris les couleurs, conjugaison de l’eau, de la terre et du feu. Il faut si peu pour faire un monde et tant pour le parfaire… bien moins que tout pour le détruire


la beauté perdue

de la Terre violentée-

une larme sombre 


pleure l’Univers en deuil

une déesse aux yeux bleus.



29 janvier 2023


L'HERBIER DE POÉSIES




 

23/01/2023

Dans la petite maison

 

©ABC


 

Dans la petite maison

comptine du froid



Dans la p’tite maison au bout du jardin


Je les ai vus manger le grain

Le tournesol et le plantain


Dans la p’tite maison au bout du jardin


Au rendez-vous des p’tits oiseaux

Une mésange et un moineau


Dans la p’tite maison au bout du jardin


Ils font honneur aux grains d’hiver

Quand la saison se fait austère


Dans la p’tite maison au bout du jardin


C’est du bonheur que l’on picore

Beaucoup, beaucoup, encore, encore


Dans la p’tite maison au bout du jardin


L’ballet incessant des moineaux

Berce mes heures, le cœur au chaud


Dans la p’tite maison au bout du jardin


J’oublie le temps, la vie est belle

Regarde ! il me pousse des ailes !


 


Et un haïku pour le plaisir :




juste quelques grains

becs sur le bois - toc toc

la saison du froid


©Adamante Donsimoni - 12 janvier 2023


 

et, pour danser sur la neige : 



P. 215 oiseaux d'hiver dans L'HERBIER DE POÉSIES 

16/01/2023

Chanson d'arbres

 

photo jeanne fadosi



Chanson d’arbres



   Je voyage le nez en l’air. C’est ainsi, je ne vois pas mes pieds. Mais là-haut je me découvre des ailes. Tout me parle, et les arbres me racontent des histoires car ce sont de grands sorciers qui aiment à nous illusionner. Pour jouer tout leur est bon, les éléments, les saisons, les heures, les astres, le jour, la nuit et j’en oublie. Ce que je crois savoir c’est qu’à tout correspond un arbre


été en campagne

L’arbre s’enflamme au soleil

la colline en feu


   L’arbre de la nuit, croisé au clair de la lune avec ses ombres qui glissent dans l’espace, s’étirent et se métamorphosent en personnages inquiétants, me conte une histoire de brume où des fantômes hantent les ténèbres


voici l’heure des spectres

la lune captive geint

dans les branches noires


   L’arbre du midi, parfumé de sable et d’embruns, murmure à mon oreille toujours prête à s’ensonger*, la douceur de ses jours sous un ciel teinté d’outremer. Un ciel à mourir d’amour quand le soleil fait chanter les cigales et que la joie imprègne la moindre effluve de lavande


le pin parasol 

aux aiguilles parfumées 

un goût de vacances.


Adamante Donsimoni - 12 janvier 2023

    LE CHAMP DU SOUFFLE 

 

*S'ensonger : j'ai emprunté ce verbe à Jacques Laccarière dans son récit 

                        "LE PAYS SOUS L'ÉCORCE" un livre à lire absolument. 


L'HERBIER DE POÉSIES