Joyeux Noël !
en rouge et vert
Pour les grands et les petits
ICI :
Adamante
Joyeux Noël petits et grands
Que la joie soit avec vous
Adamante
https://youtu.be/yXlZAB2an2k
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Ça fait toujours plaisir.
Elle se penche sur la lumière, la création sommeille dans la grotte de la conception. Là le feu couve, chaleur qui bientôt fera germer la vie.
l’ombre cherche forme
le désir est une force
pour trouver le jour
Entre ombre et lumière, la création s’organise en étapes sur le chemin de l’humain, elles sont indissociables.
lors du premier cri
se dit la séparation
parole d’espoir.
Adamante Donsimoni ©sacem
15 décembre 2021
Voici un extrait lu de mon livre "ROMANO les Lettres à Grand-père"
paru aux Éditions Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud.
Ce livre est disponible auprès de moi, (15 € + frais d'envoi)
N'hésitez pas à me contacter.
photo ABC |
C’est à n’en pas douter la demeure d’un Hobbit, toit rond et cheminée de neige. Murs, porte et fenêtre, tout a disparu dans le blanc, blanc, blanc si blanc. On ne voit plus que du blanc. Le Hobbit est prisonnier, prisonnier dans sa maison.
la barbe de neige
du vieil hiver en folie
a coincé sa porte
Il faut appeler le corbeau, la pie et la corneille, il faut appeler le lapin, la souris et le mulot, il faut appeler pour venir le libérer.
Un cri vers le ciel
le petit peuple s’en vient
lui porter secours
Gratte, griffes et becs, vole la neige par-dessus le toit, gratte, griffes et becs, la cheminée reste bouchée. On mande alors le hérisson pour dégager ses tuyaux, se roule en boule et va et vient, se retrouve sous le sapin. Le Hobbit le remercie bien.
C’est bientôt Noël
un autre vieux va venir
hotte sur le dos
le vieux Hobbit est heureux
il aura plein de cadeaux.
Adamante Donsimoni ©sacem
Et pour entrer dans la vibration un air envoûtant
et en français :
Quelques oiseaux accrochés à une girouette-nuage observent le ciel. À peine un souffle de vent, je crois entendre des voix :
- OSE ! murmurent l’Ouest, le Sud et l’Est, OSE dire que tu es le plus important !
- Je N’OSE ! répond le Nord ?
- Bien évidemment, tu es trop fier !
- Non, Je suis prudent !
- La bonne blague, dit l’Est, au nom de la boussole You are the ONE ! et tu te crois indispensable !
Le Sud renchérit :
- Quand on t’a perdu plus rien n’existe et ça te monte à la tête, pourtant quand vient le froid, c’est vers moi que les oiseaux s’en viennent !
- Certes, répond le Nord, mais à l’inverse, quand ta brûlure devient sécheresse, ils s’en reviennent vers moi !
- Oh ! vous deux, vous êtes pareils ! dit l’Ouest, toujours à vous quereller, mais vous ne pouvez aller l’un sans l’autre. Toutefois vous ne devriez pas oublier qui je suis. Sans moi, ici pas de pluie ! et pas de pluie, pas de vie ! Et puis le soir j’accueille le Soleil qui se couche dans mes eaux, ça n’est pas rien !
- Et moi dans tout ça, je fais décor ou quoi ! dit l’Est, c’est moi qui, en Occident, invite au voyage, à la découverte de nouvelles terres. Je n’ai pas que la mer à offrir, mais des terres, des lacs, des rivières !
D’ailleurs partout, sans moi, le Soleil ne se lèverait pas au matin ! Je suis le symbole de la renaissance !
- Est, Ouest, vous êtes complémentaires au même titre que le Sud et moi-même ! dit le Nord, cessez cette querelle et tâchez de comprendre ce qui fait ma particularité. Si l’Ouest, selon le parcours du Soleil, est le symbole de la mort et l’Est celui de la renaissance, tous deux témoignent de la nécessité de la transformation car rien ne peut avancer sans se transformer.
En ce qui me concerne, je suis le symbole de la vie dans sa toute première manifestation, car la vie vient de moi et y retourne. En ce sens je suis aussi le symbole de la nuit, de la mort, celle de l’ultime manifestation de la vie. Je suis celui qui porte en lui tout ce que l’on ignore et qui pourtant existe avant d’être manifesté. Je porte le froid quand le Sud porte le chaud. Je suis la maison vers qui tout ce qui vit s’en revient à son dernier souffle.
Ce qui naît de moi suit le rythme des saisons. Il grandit avec l’Est qui a la vigueur du printemps, le désir de croître, de découvrir, d’expérimenter, de croquer la vie à pleines dents ; puis il s’élève vers le Sud, comme un soleil rayonnant de toute la puissance de l’été, il est à l’apex de sa vie, il serait parfois tenté d’y rester mais il lui faut poursuivre son chemin vers l’Ouest, accepter que son feu devienne plus doux. C’est l’automne, la profusion des couleurs, le temps des récoltes, le moment de capitaliser et de témoigner de ses expériences. Ayant enfin accompli ce chemin il se doit de revenir à moi qu’il a oublié dès son premier cri. Il lui faut enfin connaître l’hiver, le retour du froid, le repos mérité. Le moment est venu du retirement, celui de la paix, l’heure du grand retour à la maison.
À peine le Nord avait-il terminé de parler que le vent se mit à faire tournoyer la girouette, jusque-là immobile au-dessus du toit, si fort que les oiseaux du nuage et les lettres des points cardinaux se confondaient en dessinant un cercle dans le ciel.
Tournent les saisons
c’est le chemin de la vie-
la roue de nos âges.
Adamante Donsimoni ©sacem
27 novembre 2021
Image Françoise Isabel |
Boules en folie
Du ciel, un angelot observe l’agitation de la terre, le bébé joufflu des nuages, auréolé de blanc, doigt levé, compte les points
dans le bleu Chagall
une lune un peu perdue
toque à la fenêtre
En bas, une petite boule aux joues rouges poursuit sa mère en pouffant, elles glissent sur le grand toboggan du ciel qui file vers la mer. Une autre auparavant a basculé dans le vide, elle a perdu la course
là un grand fourbi
accueille les malchanceux-
le vent a soufflé
Depuis la nuit des temps, le jeu se continue. L’un poursuit l’autre et je me demande s’ils arrivent à se rattraper ou à rattraper quoi que ce soit.
le plaisir du jeu
c’est sans doute ça le but
l’amour et la joie.
Adamante Donsimoni ©sacem
Il a des rêves plein les yeux, un regard d’espace où la conscience flirte avec l’innocence.
pensées de nuages
d’aucuns diraient d’ailleurs -
un si bel éclat
Il brode l’or des étoiles sur la couverture sombre du ciel, le bleu s’est dilué dans la nuit, et les enfants sommeillent.
l’astre chat, pacha
sur l’infini vaporeux-
rose de l’amour
L’aurore d’une vie s’écrit dans ce regard d’éveil, le désert est peuplé de songes que traverse parfois une étoile filante.
clin d’œil de l’apex
sur l’ocre infini des sables
un frisson de paix.
Adamante Donsimoni ©sacem
Comme je vous l'avais annoncé sur un précédent billet, je vais faire une lecture dédicace à l'Agora le 7 Décembre 2021.
Avant les fêtes, ce pourrait être une idée comme cadeau de Noël !
Vous pourrez acquérir le livre ce soir-là, ou l'apporter si vous l'avez déjà pour la dédicace.
La soirée sera ponctuée par de la musique, un beau moment à partager.
Vous saurez tout sur la soirée ICI
&
Tous les détails pour l'envoi sont ICI
(Si vous me le commandez directement).
J'ai complété certains détails.
Je parlerai aussi de "ROMANO", mon précédent livre sorti au mauvais moment en pleine période Covid.
Vous pouvez l'acquérir de la même façon et l'apporter pour dédicace
si vous l'avez déjà.
ROMANO page avec photo du premier tirage
Au plaisir de lire vos commentaires et de vous rencontrer si vous pouvez vous libérer le 7 Décembre.
Adamante
C’était la nuit, le moteur ronronnait au fur et à mesure que la route défilait. Dans l’habitacle le silence me berçait. À demi éveillée, à demi endormie, à demi n’importe quoi dans le noir de la nuit, je flottais, regardant mes idées cavaler librement au gré de leur fantaisie. Attention aux virages !
le ciel étoilé
les bas-côtés ombrageux
hypnose, ô hypnose
Les étoiles jouaient à saute-mouton dans les frondaisons des géants que nous croisions. Y-aurait-il des routes à la cime des arbres ? En bas, des phares aveuglants trouaient la nuit : « haut les mains, voyageurs, minuit passé gare aux rôdeurs ! » Un cavalier qui surgit de la nuit court vers l’aventure au galop, son nom… Mon héros ! Court Tornado, envole toi par-dessus les nids de poule !
le morse des routes
pour établir quelque lien
l’espace d’un souffle
Le temps qui s’éternise s’efface de lui-même dans la torpeur d’un corps privé du mouvement. J’étais dans la dauphine de mon père, pas avec ce conducteur fantôme qui disparaissait dans la nuit. J’avais cinq ans, adieu tout ! Je pouvais dormir tranquille.
le temps est abscons
notion d’une situation
tout aussi abstraite
la tête et les mots se vident
dans l’espace indéfini.
Adamante Donsimoni ©sacem
le héros qui surgit toujours hors de la nuit !